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Migrants : la prime pour encourager les retours au pays passe à 2 500 euros par personne

L'aide au retour, attribuée par la France, est destinée à encourager le retour des migrants issus de pays hors de l'Union européenne et des pays dispensés de visas.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des migrants se préparent à quitter le campement de Calais, le 2 novembre 2016, à la fin du démantèlement de la zone. (JULIEN PITINOME / ANADOLU AGENCY / AFP)

C'est une mesure temporaire, destinée à encourager les retours des migrants au pays. Le gouvernement a décidé "de porter à 2 500 euros le montant maximum d'aide au retour" pour les étrangers, hors de l'Union européenne et des pays dispensés de visa, s'ils acceptent, avant la fin de l'année, de quitter la France.

Cette mesure a été annoncée mercredi 23 novembre par Didier Leschi, le directeur général de l'Office français d'immigration et d'intégration (Ofii). L'aide au retour est "l'une des priorités de la loi de juillet 2015" sur le droit au séjour des étrangers, rappelle Didier Leschi. 

Cette augmentation du montant de l'aide au retour représente une augmentation conséquente du dispositif en vigueur. L'allocation de base de 650 euros par personne avait déjà été augmentée une première fois de 350 euros en octobre.

"Augmenter le nombre de départs volontaires"

L'idée est "d'augmenter significativement le nombre de départs volontaires aidés", ajoute Didier Leschi, dans le sillage du démantèlement de la "jungle" de Calais. "Les Afghans sont sans doute les plus intéressés", a-t-il ajouté, alors que 400 d'entre eux ont pu bénéficier du dispositif depuis le début de l'année – contre 19 sur la même période de 2015.

Au total, l'Ofii a procédé à 3 051 retours cette année et prévoit d'en faire "aux alentours de 4 500 sur l'année pleine, c'est-à-dire presque autant que l'année dernière". Les candidats au retour pourront en outre, selon les pays, bénéficier d'une aide de l'Ofii à leur arrivée (à la réinsertion sociale, par l'emploi et par la création d'entreprise) et ce "jusqu'à un montant de 10 000 euros".

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