Migrants : le difficile quotidien dans le camp de Grande-Synthe
Près de Dunkerque, plus de 2 500 personnes, dont 200 enfants vivent sur un terrain vague situé en zone inondable.
En pleine ville, juste en face d'un lotissement plutôt coquet, se trouve ce que certains appellent le "camp de la honte". Dès l'entrée du camp de Grande-Synthe, près de Dunkerque (Nord), la première chose qui frappe est le nombre d'enfants en bas âge, puis une boue noire, dans laquelle 2 500 personnes, la plupart kurdes, survivent embourbées.
Un seul point d'eau
Une équipe de France 3 y a rencontré un Irakien de 29 ans qui est arrivé ici il y a trois jours. Il n'en croit toujours pas ses yeux : "C'est là que je vis, mais c'est très difficile de vivre ici", exprime-t-il en montrant une tente sur un terrain boueux. Contrairement à Calais, le camp est complètement désorganisé avec un seul point d'eau et des toilettes pour 80 personnes. La gastro-entérite a fait son apparition et deux ONG se relaient chaque jour pour organiser des consultations médicales.
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