Migrants : le casse-tête des mineurs
L'île de Lesbos (Grèce) est un des points d'accueil des migrants en Europe, et nombreux font le chemin depuis les côtes turques. Ce 11 novembre, 14 personnes sont mortes lors du naufrage de leur embarcation.
Il ne faut que deux heures pour rejoindre l'île grecque de Lesbos depuis les côtes turques. Quand la météo est clémente, les canots pneumatiques sur lesquels s'entassent les migrants se succèdent. Aujourd'hui, ce sont une soixantaine d'Afghans. Trempé, tremblant de froid et de peur, Ali Sinan est complètement désemparé. Il a 16 ans et n'a aucun proche en Europe. Il a fait la traversée avec deux autres mineurs.
La protection obligatoire des mineurs
Pour lui comme pour les adultes, la route est la même : 60km pour rejoindre le camp d'enregistrement de Lesbos. Un entonnoir où patientent des milliers de réfugiés, le temps d'obtenir un laissez-passer les autorisant à poursuivre leur route en direction de l'Allemagne ou un autre pays d'accueil. Assis à l'écart, quatre mineurs afghans attendent. En Europe, les Etats sont tenus de protéger les mineurs. Alors on leur lit leurs droits : une semaine sur place avant d'être logé dans un endroit réservé aux mineurs. En Grèce, les enfants restent souvent plus longtemps dans ces mini-prisons, faute de structures plus adaptées.
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