Une association venant en aide aux migrants a décidé de jeter l’éponge. En cause, la présence de toxicomanes dans le camp et les conditions d’hygiène déplorables.
Ces bénévoles ne viendront plus en aide aux migrants dès vendredi 3 août. Dans ce camp situé Porte de la Chapelle à Paris, 800 repas étaient servis chaque jour. Mais ce ne sera plus le cas. Ils dénoncent en premier lieu des conditions de sécurité insuffisantes. Le problème ne vient pas des migrants, mais d’une poignée de toxicomanes, violents, qui viennent perturber le bon déroulé de la distribution des repas. "La colline du crack", comme elle est appelée, est désormais gangrenée par la violence. Si les toxicomanes avaient été chassés, ils sont revenus. Une situation qui inquiète les migrants.
Hygiène déplorable
Mais la violence n’est pas la seule raison. L’association dénonce aussi des conditions d’hygiène déplorables, avec des seringues qui traînent un peu partout à même le sol et l’impossibilité d’avoir de l’eau potable. La mairie de Paris rejette la faute sur l’État et dénonce le manque de forces de l’ordre. Cette zone est une des plus dangereuses de Paris.
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