Migrants : bras de fer entre le "Sea-Watch" et l'Italie
Au large de l'Italie, les 42 passagers du navire humanitaire "Sea-Watch" attendent toujours de pouvoir débarquer. Pour accoster, l'équipage est prête à enfreindre la loi s'il le faut. Matteo Salvini veut qu’ils aillent ailleurs.
À quelques encablures de l'île italienne de Lampedusa, le bateau humanitaire Sea-Watch est à l'arrêt mercredi 26 juin, bloqué par les vedettes des garde-côtes italiens. Mercredi soir, le ministre de l'Intérieur Mateo Salvini a répété que les migrants qui sont à bord ne sont pas autorisés à débarquer. Dans la journée, le Sea-Watch avait tenté un passage en force qui a échoué. Une initiative prise par la capitaine du navire. "Les autorités vérifient les certificats de navigation. J'espère qu'ils vont évacuer les réfugiés rapidement", affirme Carola Rackete.
42 migrants coincés depuis 14 jours
À bord du Sea-Watch, il y a 42 migrants qui ont fui via la Libye. Depuis 14 jours, ils attendent que leur calvaire prenne fin. Depuis un an et l'arrivée au pouvoir des populistes, les bateaux qui portent secours aux migrants ne peuvent plus accoster en Italie. Seul un accord de répartition entre plusieurs pays européens peut leur permettre de débarquer.
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