Jungle de Calais : un an après la jungle, portrait de deux réfugiés
Il y a un an le camp de migrants de Calais était démantelé. Portrait de deux réfugiés s'en sont sortis, un an plus tard.
Chaque matin ce même geste, un rêve devenu réalité. Enfiler sa tenue blanche de travail. À 22 ans, Nazeer revient de loin. Il y a un an, ce jeune soudanais vivait dans la jungle de Calais( Pas-de-Calais). Aujourd'hui, il travaille en France pour la première fois et claque la porte à son passé. Dans les cuisines de l'hôpital d'Arras (Pas-de-Calais), entre deux tâches, des gestes de bienveillance. "Le premier jour c'était beaucoup de travail, mais c'était bien. J'aime bien bouger. Rien n'est facile mais tout est possible", sourit le jeune homme.
Des mots qui réchauffent le cœur
Toujours aller de l'avant, avec une ambiance au travail et des mots qui réchauffent le cœur. "Mon collègue, quand je suis arrivé le premier jour, il m'a appelé 'mon grand' ". Ici, son vécu force le respect et l'admiration. Muntasir, lui, n'a pas encore la chance de travailler. À 40 ans, ce Soudanais a pris ses marques dans son nouvel appartement après deux ans passés dans la boue et le froid de la jungle de Calais. Une joie intense partagée avec son éducateur spécialisé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.