Un grand sourire aux lèvres malgré le contexte, Matteo Salvini sort de la salle d'audience. A peine sorti du tribunal, ce dernier s'exprime face aux caméras. "Je suis désolé pour deux raisons, pour le temps que je ne passe pas avec mes enfants, et pour l'argent que les Italiens dépensent pour ce procès politique organisé par la gauche", lance-t-il. Pendant deux semaines, en août 2019, 149 migrants sont restés bloqués sur un bateau au large de Lampedusa. Alors ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini fera tout pour empêcher l'accueil de ces migrants qui sera finalement ordonné par la justice."Défendre les frontières, c'est un devoir"Pour les parties civiles, l'homme politique italien a clairement mis en danger la vie de ces 149 personnes. Néanmoins, l'accusé campe sur ses positions. "Défendre les frontières, c'est un devoir et pas seulement pour un ministre, mais aussi pour chacun, et il est souligné dans notre constitution", a-t-il expliqué. Le procès devrait durer plusieurs mois, il encourt jusqu'à 15 ans de prison.