Grèce : à Lesbos, les exilés ne veulent pas du nouveau camp
Dans la nuit du 8 au 9 septembre, le camp d’exilés de Lesbos en Grèce a été ravagé par les flammes.
Ils sont plus de 12 000 personnes, parmi lesquelles des familles et 4 000 enfants, à dormir dans la rue, parfois sur des trottoirs à même le sol. "Ça fait deux nuits qu’on ne dort pas, et on ne mange rien", témoigne une femme, épuisée. Deux incendies ont brûlé leur campement, réduit en fumée, et ils n’ont désormais plus rien.
Un nouveau camp crée des tensions
En réponse à la catastrophe et face à la pression internationale, les autorités grecques construisent en urgence un nouveau campement, qui permettra d’accueillir une partie des personnes. Un nouveau refuge "pire que celui de Moria", commente un demandeur d’asile. Ils sont de fait plusieurs centaines à manifester contre ce nouveau camp, et demandent à être accueillis ailleurs en Europe. La France et l’Allemagne ont annoncé qu'ils prendront en charge des mineurs sur leur sol.
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