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En Grèce, 12 000 migrants dans l'enfer du camp d'Idomeni
Publié le 11/03/2016 05:58
Mis à jour le 11/03/2016 05:58
Temps de lecture : 1min
Depuis que la Macédoine a fermé sa frontière avec la Grèce, le camp de migrants d'Idomeni ne cesse de grossir. Et les conditions de vie se dégradent.
Ils sont pour la plupart Afghans, Irakiens ou Syriens. A Idomeni, la dernière ville grecque avant la Macédoine, des centaines et des centaines de migrants continuent d'arriver. Depuis la fermeture de ce point de passage le 7 mars dernier, décidée lors du sommet européen de Bruxelles , les conditions de vie de ces migrants se sont profondément dégradées. Prévu pour accueillir 1 500 migrants, le camp d'Idomeni, surpeuplé et insalubre, en compte désormais plus de 12 000.
"Le plus difficile pour eux, c'est de ne pas se voir respectés en tant qu'humains" , constate Marie-Elisabeth Ingres, chargée de mission pour Médecins sans Frontières, contactée par francetv info. "Certains disent même qu'en Europe, on traite mieux les animaux." Tous n'attendent désormais plus qu'une chose : que la frontière soit rouverte pour continuer leur périple vers l’Allemagne, le Royaume-Uni ou encore les pays scandinaves. Francetv info revient en images sur cette crise humanitaire aux portes de l'Europe.
Un migrant se réchauffe les mains sur un feu qui peine à prendre après une tempête qui s'est abattue sur le camp d'Idomeni en Grèce, le 9 mars 2016. (DIMITAR DILKOFF / AFP)
Les pieds dans la boue, une mère et ses deux enfants lavent des vêtements dans le camp d'Idomeni. (MAXPPP)
Des enfants tentent de se réchauffer dans le camp grec d'Idomeni qui compte 13 000 migrants, le 7 mars 2016. (BESAR ADEMI / ANADOLU AGENCY)
Une mère et son enfant vivent dans une tente en attendant que la frontière avec la Macédoine ouvre de nouveau. (DIMITAR DILKOFF / AFP)
Sans doute lassé de faire la queue pour atteindre les douches, un migrant se lave dans le camp d'Idomeni, le 7 mars 2016. (KAY NIETFELD / DPA)
D'après les estimations, sur les 13 000 personnes que compte le camp, 34% seraient des enfants. Deux d'entre eux tentent de passer le temps, le 8 mars 2016. (KONSTANTINOS TSAKALIDIS / SOOC)
Un migrant enflie ses chaussures après avoir glissé ses pieds dans des sacs plastiques pour éviter qu'il ne soient trempés. Une forte pluie s'est abattue sur le camp, le 8 mars 2016. (KAY NIETFELD / DPA)
Des enfants jouent dans l'eau, le 8 mars, après la forte pluie qui s'est abbatue dans le poste-frontière la nuit précédente. (YANNIS KOLESIDIS / ANA-MPA)
Un migrant se fait couper les cheveux sur le camp d'Idomeni, le 8 mars. (ZOLTAN BALOGH / MTI)
Le 8 mars 2016, un migrant regarde le grillage de barbelés qui le sépare de la frontière macédonienne. (LOUISA GOULIAMAKI / AFP)
Un homme porte du bois pour faire un feu. Il traverse l'ancienne gare de frêt d'Idomeni pour rejoindre le camp de réfugiés, le 6 mars 2016. (KAY NIETFELD / DPA)
Des dizaines de migrants s'entassent dans des tentes montées par les associations humanitaires sur place, le 8 mars. (BESAR ADEMI / ANADOLU AGENCY)
Le camp de migrants s'étend jusqu'aux grillages de barbelés qui marquent la frontière entre la Macédoine et la Grèce, le 5 mars 2016. (MAXPPP)
Chaque jour, les migrants arrivent par centaines au camp d'Idomeni comme ce jeune homme le 6 mars 2016. (GEORGI LICOVSKI / EPA)
La vie quotidienne des migrants est rythmée par la queue qu'il doivent faire pour obtenir de la nourriture, du bois ou encore un thé après la forte pluie qui s'est abattue sur le campe d'Idomeni le 9 mars 2016. (ZOLTAN BALOGH / MTI)
Des migrants ont accroché leurs vêtements sur l'un des grillages pour les faire sécher, le 2 mars 2016. (MARKO DJURICA / REUTERS)
Des migrants ont trouvé refuge dans l'une des tentes communes du camp d'Idomeni après une forte pluie, le 4 mars 2016. (MICHAEL KAPPELER / DPA)
Plusieurs points d'électricté ont été installés dans le camp pour que les migrants puissent recharger leurs smartphones et garder contact avec leurs familles, le 5 mars 2016. (KAY NIETFELD / DPA)
Un migrant tient sa fille dans ses bras devant un barrage de la police grecque, le 3 mars 2016. (MARKO DJURICA / REUTERS)
Un enfant porte du pain dans le camp d'Idomeni, le 6 mars 2016. Même si 42 000 repas sont distribués chaque jour par les associations humanitaires, tous les migrants ne mangent pas à leur faim. (DIMITAR DILKOFF / AFP)
Les migrants, coincés à la frontière entre la Macédoine et la Grèce, vivent au milieu des déchêts dans un camp devenu insalubre, le 4 mars 2016. (MICHAEL KAPPELER / DPA)
Deux hommes font cuire des pommes de terre sur un réchaud improvisé, le 9 mars 2016. Une épicerie s'est ouverte sur le camp mais les denrées restent chères. (DIMITAR DILKOFF / AFP)
Un médecin suédois donne un sirop à un enfant malade. "Nous essayons au maximum de soigner les migrants mais à cause de leur conditions de vie, il y en a beaucoup qui sont malades. On a même eu deux cas de pneumonie", déplore l'humanitaire. (SAKIS MITROLIDIS / AFP)
"Il y a vraiment une grande solidarité de la part des populations locales. On a recruté beaucoup de grecs ces dernières semaines", reconnaît la chargée de mission de MSF. A l'image de ce bénévole qui nettoie le camp, le 6 mars 2016. (KAY NIETFELD / DPA)
Un enfant joue avec un ballon dans le camp d'Idomeni. Certaines associations tentent de proposer des activités aux enfants. Mais pour Médecins sans Frontières, la "priorité c'est de leur donner à manger, de les soigner et de les aider à survivre." (DIMITAR DILKOFF / AFP)
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