Ils sont pour la plupart Afghans, Irakiens ou Syriens. A Idomeni, la dernière ville grecque avant la Macédoine, des centaines et des centaines de migrants continuent d'arriver. Depuis la fermeture de ce point de passage le 7 mars dernier, décidée lors du sommet européen de Bruxelles, les conditions de vie de ces migrants se sont profondément dégradées. Prévu pour accueillir 1 500 migrants, le camp d'Idomeni, surpeuplé et insalubre, en compte désormais plus de 12 000."Le plus difficile pour eux, c'est de ne pas se voir respectés en tant qu'humains", constate Marie-Elisabeth Ingres, chargée de mission pour Médecins sans Frontières, contactée par francetv info. "Certains disent même qu'en Europe, on traite mieux les animaux." Tous n'attendent désormais plus qu'une chose : que la frontière soit rouverte pour continuer leur périple vers l’Allemagne, le Royaume-Uni ou encore les pays scandinaves. Francetv info revient en images sur cette crise humanitaire aux portes de l'Europe.