Emploi, apprentissage, diplômes : les préconisations de l'OCDE pour gérer l'arrivée massive des migrants
L'Organisation de coopération et développement économiques (OCDE) remet lundi 19 septembre un rapport à l'ONU sur les migrants. L'intégration passe avant tout par le travail, conseille l'OCDE.
L'OCDE remet lundi 19 septembre un rapport à l'ONU sur les migrants. Un bilan très détaillé de la situation et quelques préconisations pour les intégrer au mieux.
L'an dernier, 1,3 million de demandes d'asile ont été enregistrées au sein de l'Union européenne, un chiffre qui ne cesse d'augmenter.
Dans son bilan, l'OCDE explique que la priorité, c'est l'emploi. L'intégration passe avant tout par le travail.
9 mois avant de pouvoir travailler en France, 3 mois en Allemagne
L'Organisation de coopération et développement économiques recommande ainsi d'agir plus vite. Par exemple, en France un demandeur d'asile doit attendre neuf mois avant de pouvoir travailler, contre trois mois en Allemagne.
L'OCDE préconise également de mettre les moyens dans l'apprentissage de la langue. D'après le rapport, un migrant a deux fois plus de chance de trouver un emploi s'il maîtrise le français, ne serait-ce que quelques rudiments.
L'emploi et l'apprentissage de la langue en priorité
Selon l'organisme, les compétences et qualifications des migrants devraient aussi être évaluées dès leur arrivée : certains ont un savoir-faire mais pas de diplôme, d'autres un diplôme qui n'est pas reconnu.
L'OCDE préconise aussi de ne pas concentrer les migrants dans les régions où il y a déjà un fort taux de chômage. Les pays hôtes ont souvent tendance à accueillir les réfugiés dans les régions où il y a des logements disponibles, ce qui n'est pas suffisant lorsqu'il n'y a pas d'emploi.
Perspectives des migrations internationales 2016, OCDE by France Info on Scribd
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