Retrouvez ici l'intégralité de notre live #MIGRANTS
23h49 : La France a démantelé 177 filières de passeurs depuis le début de l'année, a annoncé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, "ce qui représente 3 300 individus". Il s'agit d'une hausse de 25% par rapport à 2014.
23h41 : La Hongrie a fermé le principal point d'entrée des migrants à sa frontière avec la Serbie, ce qui a surpris un grand nombre d'entre eux. Une équipe de France 2 était sur place.
FRANCE 2
23h10 : "Une grande majorité d'Etats se sont engagés sur le principe d'une relocalisation [des 120 000 réfugiés], mais tout le monde n'est pas pour l'instant à bord."
Comme prévu, les Etats membres ont validé la décision de se répartir l'accueil de quelque 40 000 réfugiés en deux ans, conformément à un engagement pris fin juillet. En revanche, ils ne se sont pas entendus sur la relocalisation de 120 000 réfugiés supplémentaires, comme réclamé par la Commission européenne.
22h38 : "[Je travaillais à Istanbul et j'envoyais de l'argent.] En 2014, l'Etat islamique a attaqué Kobani. Ma femme Rehan et mes fils Aylan et Galib, alors âgés de deux et quatre ans, ont fui la maison, comme des milliers d'autres habitants. C'est là que ma femme a dit pour la première fois : 'Je suis d'accord, nous devons quitter la Syrie'. Avant cela, elle avait toujours refusé de partir."
Abdoullah, le père d'Aylan Kurdi, raconte son histoire dans un entretien au Spiegel (en anglais). De retour à Kobani, après le drame qui a coûté la vie à sa femme et ses deux enfants. "J'ai le sentiment d'être mort."
22h21 : Les ministres de l'Intérieur de l'UE sont tombés d'accord pour relocaliser 120 000 demandeurs d'asile, indique le Luxembourg. Mais la réunion bruxelloise s'est déroulée dans un climat tendu, selon un journaliste de LCI, avec de nettes divergences entre les Etats membres. D'ailleurs, il ne s'agit pas d'un accord unanime.
21h03 : Le milliardaire égyptien Naguib Sawiris a annoncé qu'il était en négociation pour l'achat de deux îles en Grèce, pour y installer des milliers de réfugiés fuyant la Syrie et d'autres zones de conflit. "Je leur fournirai des emplois grâce à la construction de leur 'nouveau pays'", a-t-il indiqué.
20h27 : Magnifique reportage sur le passage des migrants ! Il faut oser le faire !
20h26 : Merci pour ce reportage poignant. Reportage qui permet de mieux comprendre et de voir au plus près les conditions de ces traversées.
20h26 : Bravo pour votre reportage sur les migrants réalisé par Franck genauzeau et son cameraman, document poignant et tellement criant de vérité.
20h27 : Voici quelques-unes de vos très nombreuses réactions, à la suite du reportage de nos confrères de France 2. Bien entendu, nous transmettrons vos commentaires à Franck Genauzeau et Gianna Messina.
20h25 : Quand soudain, alors qu'il fait nuit, le moteur s'arrête... Des journalistes de France 2 ont embarqué à bord d'une chaloupe de 60 migrants, lors d'une traversée entre la Turquie et la Grèce. Retrouvez ce reportage dès à présent sur francetv info, entre angoisse et larmes de joie.
GIONNA MESSINA / FRANCK GENAUZEAU / FRANCE 2
20h04 : L'appartement avait été refusé à deux reprises par des habitants de la région, en recherche de logement. Le maire de Neufchâtel-en-Bray souhaite donc le mettre à disposition d'une famille de réfugiés. Depuis, il est la cible d'insultes et d'injures, rapportent nos confrères de France 3 Haute-Normandie.
FRANCE 3 HAUTE-NORMANDIE
20h01 : @lalala Vous faites sans doute allusion à un fait-divers italien qui s'est déroulé en Sicile. Un Ivoirien de 18 ans, accueilli dans le centre d'accueil de Mineo, est accusé d'avoir tué un couple de retraités à Palagonia. L'affaire a fait grand bruit chez nos voisins. Les réfugiés du centre ont d'ailleurs organisé une veillée pour rendre hommage aux victimes.
19h50 : Par contre, un couple de personnes âgées tué par un migrant, ça c'est vrai et personne n'en parle !
19h43 : "Nous devons engager un plan européen massif de lutte contre les filières de la traite des êtres humains. La France s'est engagée à lutter fermement contre ces filières criminelles."
"Depuis 2015, ce sont 177 filières qui ont été démantelées en France, ce qui représente 3 300 individus. Le nombre de reconduites à la frontière hors-UE a augmenté de 13% lors de la dernière année."
Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, s'exprime à l'issue d'une rencontre interministérielles à Bruxelles.
19h37 : "Nous avons besoin d'un système efficace de contrôle des frontières extérieures de l'Union européen. Il faut que Frontex monte en puissance et soit mandaté par l'UE pour organiser le retour de ceux qui sont en situation d'irrégularité, car ils sont des migrants économiques irréguliers."
Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, s'exprime à l'issue d'une rencontre interministérielles à Bruxelles.
19h23 : La consule honoraire de France à Bodrum (Turquie) vendait des canots pneumatiques aux migrants, une activité révélée la semaine dernière par France 2. Suspendue par le quai d'Orsay, elle a finalement présenté sa démission, indique le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
19h23 : Par ailleurs, la Hongrie annonce la fermeture de l'espace aérien à la frontière serbe, sur 20 km et jusqu'à 1 350 m d'altitude. Le trafic international n'est donc pas affecté.
19h13 : Des cordons de policiers, appuyés par des militaires, ont bloqué une voie ferrée à Röszke (Hongrie), à la frontière avec la Serbie. Les migrants doivent dorénavant se rendre à un poste-frontière "officiel", situé à 2 km à l'ouest.
REUTERS
18h39 : Avec l'arrivée de réfugiés en Europe, de nombreux articles et photos ont fleuri sur le web et les réseaux sociaux. Parmi eux se glissent certains "hoax", c'est-à-dire de fausses informations présentées comme vraies. Francetv info en a listé six, et vous expliquent pourquoi elles relèvent de la manipulation.

DR
18h39 : Après avoir accueilli des milliers de migrants début septembre, l'Allemagne a rétabli les contrôles à sa frontière sud pour mieux canaliser les arrivées. Une volte-face qui s'explique par l'afflux inédit de réfugiés. Francetv info vous propose deux graphiques pour prendre la mesure de cet exode inédit.


18h36 : Bernard Cazeneuve s'est entretenu avec son homologue allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, cet après-midi. Les deux hommes veulent mettre en place des "hot spots" pour "distinguer ceux qui relèvent du statut de réfugié, de ceux qui sont migrants économiques irréguliers". C'est ce qu'a affirmé le ministre de l'Intérieur français devant les journalistes.
(UER)
17h29 : Non @anonyme. Les pays signataires de l'accord de Schengen sur la libre circulation en Europe peuvent rétablir temporairement les contrôles aux frontières. La convention d'application de l'accord de Schengen, signé en 1990, précise que les frontières peuvent être rétablies "durant une période limitée", "lorsque l'ordre public ou la sécurité nationale l'exigent". Je vous invite à lire notre article pour avoir plus d'informations.
17h29 : Les pays rétablissant le contrôle aux frontières n'enfreignent-ils pas les règles de l'Europe ?
17h46 : Après la fermeture du principal point de passage entre la Hongrie et la Serbie, quelles sont les frontières qui se dressent sur la route des migrants ? Notre journaliste Nicolas Enault fait le point dans une carte.

16h57 : "Nous craignons que les gens soient coincés avec de telles mesures étatiques, indique, depuis la frontière, le représentant de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés en Hongrie. Je viens juste de voir la police des frontières empêcher une famille de rentrer en Hongrie."
Une journaliste de France 2 est, elle aussi, témoin de la fermeture de la frontière entre la Serbie et la Hongrie.
16h45 : "Moi, je suis irakien. Je veux juste passer, je ne veux pas aller dans leur pays. Je n'en ai rien à faire de rester en Hongrie. Pourquoi ils font ça ?" A la frontière hongroise, la pression augmente alors que le mur érigé pour bloquer les migrants est sur le point d'être terminé. Une équipe de France 2 était sur place ce matin.
(FRANCE 2)
16h50 : La police hongroise a fermé le principal point de passage emprunté par les migrants à la frontière serbe.
16h33 : Une carte du métro de Berlin traduite en arabe pour aider les réfugiés. La compagnie des transports berlinois (BVG) a développé un plan où les noms des principales stations sont traduits. Plusieurs informations importantes sur le réseau sont également traduites en arabe. Plus d'informations dans notre article et avec ce tweet de la Radio Berlin-Brandebourg.
16h15 : Bernard Cazeneuve a milité à nouveau pour la mise en place de "hot spots" pour accueillir des migrants. Hier, le ministre de l'Intérieur avait déjà souhaité la création de centres d'accueil des réfugiés et de contrôle des frontières en Hongrie, en Italie et en Grèce, principaux pays d'entrée des réfugiés dans l'Union européenne.
12h49 : Les migrants continuaient d'affluer à Nickelsdorf (Autriche) ce matin, alors que l'Allemagne a fermé ses frontières. "Nous estimons le nombre de réfugiés arrivés hier à 14 000 et l'afflux s'est poursuivi dans la nuit", a expliqué la police autrichienne. Face à ces arrivées massives, Vienne a elle aussi décidé de rétablir les contrôles aux frontières.
(REUTERS)
12h31 : Après l'Allemagne, la Slovaquie et la République tchèque, c'est au tour de l'Autriche de rétablir les contrôles le long de ses frontières face à l'afflux de migrants. Le ministre de l'Intérieur du pays vient de l'annoncer. Bien qu'il soit membre de l'espace Schengen, un pays peut tout de même décider de rétablir temporairement le contrôle de ses frontières. Explications dans notre article.
12h24 : L'Autriche annonce qu'elle va rétablir les contrôles aux frontières.
11h56 : La Slovaquie adopte des mesures de contrôle à ses frontières avec l'Autriche et la Hongrie, annonce son ministre de l'Intérieur. Le pays redoute un afflux de migrants après le renforcement des contrôles frontaliers par l'Allemagne. La République tchèque a fait une annonce similaire hier soir.
11h17 : L'Autriche fait appel à son armée pour seconder la police dans la gestion du flux de migrants qui arrivent majoritairement de Hongrie, annonce le chancelier, Werner Faymann. Vienne va mobiliser 2 200 hommes "dans les deux heures (...) pour les contrôles frontaliers, là où c'est nécessaire", précise-t-il, au lendemain de l'annonce par l'Allemagne d'une réintroduction des contrôles à ses frontières.
10h59 : Le gouvernement britannique annonce la nomination d'un sous-secrétaire d'Etat aux réfugiés, une semaine après avoir évoqué sa volonté d'accueillir au Royaume-Uni 20 000 réfugiés syriens au cours des cinq prochaines années. Est-ce une bonne idée ? Oui, à en croire le député socialiste Alexis Bachelay.
10h52 : Comment expliquer la volte-face de Berlin ? Après avoir accueilli des dizaines de milliers de migrants en début de mois, l'Allemagne a décidé de rétablir les contrôles aux frontières avec l'Autriche. Francetv info se penche sur cette décision.

(ANDREAS GEBERT / DPA)
10h30 : La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, faisait récemment part de son souhait que l'opération navale de l'UE en Méditerranée passe à une nouvelle étape pour s'attaquer directement aux passeurs. La mission est jusqu'ici cantonnée à la surveillance à partir des eaux internationales des réseaux criminels de passeurs qui opèrent au départ des côtes libyennes.
10h22 : Un accord a été trouvé au sein de l'UE pour recourir à la force contre les passeurs en Méditerranée, annoncent des sources européennes à l'AFP.
09h58 : La France et l'Allemagne vont être "extrêmement pressantes" pour obtenir la mise en place de centres de contrôle aux frontières de l'UE, annonce François Hollande. Ce matin, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait déjà évoqué la nécessité d'un "contrôle efficace des frontières extérieures de l'Union européenne".
09h41 : Ce matin, le rétablissement des contrôles à la frontière entre l'Allemagne et l'Autriche fait évidemment la une dans les kiosques outre-Rhin. Mentionnons le Tageszeitung, classé à gauche, qui s'est plongé dans les archives pour illustrer le sujet. Pour l'occasion, le journal a ressorti une photo de 1998, où des agents gardaient la frontière entre l'Allemagne et la République tchèque, avant l'entrée de cette dernière dans l'espace Schengen.

(DIE TAGESZEITUNG)