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Vidéo "C'est assez sale et ça ne sent pas bon" : des députés découvrent les conditions dans lesquels les sans-papiers sont placés en rétention

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Centres de rétention : le quotidien derrière les murs
Centres de rétention : le quotidien derrière les murs Centres de rétention : le quotidien derrière les murs (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Une trentaine de députés se sont rendus dans des centres de rétention, lundi, alors que la future loi sur l'immigration prévoit de doubler la durée durant laquelle les sans-papiers pourront y être maintenus.

Ces députés ont découvert la réalité du quotidien des sans-papiers. Une trentaine d'élus de l'Assemblée s'est rendue dans des centres de rétention administrative, lundi 12 février, où sont placés les personnes sans-papiers qui n'ont pas obtenu de titre de séjour et doivent être expulsées. France 2 a suivi deux de ces députés, la présidente LREM de la commission des Lois Yaël Braun-Pivet et le communiste Stéphane Peu, en visite dans deux centres au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne).

Tous les occupants du centre ne sont pas toujours expulsés. Dans le premier visité par les députés, 62 l'ont été sur 2 057 personnes retenues. Pour augmenter le nombre de reconduites à la frontière, le gouvernement compte porter la durée maximale de rétention de 45 à 90 jours dans son projet de loi sur l'immigration qui sera présenté le 21 février en Conseil des ministres.

"Il va falloir que l'on pense à amménager ces centres en conséquence", reconnaît la députée LREM Yaël Braun-Pivet au vu des conditions qu'elle a découvertes lundi. "C'est assez sale et ça ne sent pas bon", a-t-elle jugé dans les toilettes, un constat approuvé par son homologue communiste.

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