Calais : quitter la "jungle" ou y rester, les migrants sont divisés
Ils sont Erythréens, Afghans ou Soudanais. Certains sont candidats au départ, d'autres refusent de quitter Calais.
Qu'importe la destination, ils marchent, déterminés à quitter la "jungle" de Calais. Mais ce lundi 24 octobre au soir certains sont contraints de faire le chemin inverse, faute de place dans un bus. Ils retenteront leur chance demain mais doivent d'abord mettre leurs affaires à l'abri : "Ce soir il n'y a plus grand monde ici, aucune sécurité, pas de police. Personne ne sait ce qu'il peut se passer", témoigne un migrant qui préfère rester anonyme.
Le choix de rester à Calais
En quelques heures, le visage de la jungle s'est transformé. Par endroits, les artères les plus importantes sont désertes. Pourtant, ils seraient pourtant près de 2 000 à ne pas vouloir partir, comme Mahmoud un Erythréen qui préfèrerait rejoindre le Royaume-Uni : "Quoi qu'il se passe demain je reste là, je n'ai pas d'argent, aucun papier, je n'ai vraiment plus rien à perdre."
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