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Vidéo Le coup de gueule du député belge Lamberts contre la politique des dirigeants européens vis-à-vis des migrants

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629 migrants, dont plusieurs femmes et enfants, bloqués en pleine Méditerranée à bord de l’Aquarius ont été refusés par le gouvernement italien. Le navire humanitaire a finalement accosté en Espagne.
VIDEO. Le coup de gueule du député belge Philippe Lamberts contre la politique des dirigeants européens vis-à-vis des migrants 629 migrants, dont plusieurs femmes et enfants, bloqués en pleine Méditerranée à bord de l’Aquarius ont été refusés par le gouvernement italien. Le navire humanitaire a finalement accosté en Espagne. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

629 migrants, dont plusieurs femmes et enfants, bloqués en Méditerranée à bord de "l’Aquarius", ont été refusés par le gouvernement italien. Le navire humanitaire va finalement accoster en Espagne.

Face à la crise migratoire et à la politique menée par les principaux dirigeants européens, le député belge Philippe Lamberts a poussé un coup de colère en plein Parlement européen jeudi. "En déshumanisant les migrants pour justifier l’Europe forteresse, ce sont nos valeurs fondamentales que nous foulons au pied", a lancé le député écologiste. Il pointe notamment les États membres de l’Union Européenne, qui, selon lui, "refoulent et contiennent à distance quitte à payer des dictateurs ou des bandes armées pour transformer leur pays en prison à ciel ouvert".

"Nous pouvons, nous devons faire plus et mieux"

Pour Philippe Lamberts, cette situation ne s’arrêtera pas. En cause : les guerres, les persécutions, la faim, le changement climatique et l’exploitation économique. Ce sont des causes "qui poussent des êtres humains sur le chemin de l’exil" et qui sont "brûlantes". Le député a salué la décision du Parlement européen de revoir les Accords de Dublin. Mais il voit une nuance entre les faits et les dires. "Pourquoi ce qui est possible à nous ici, leur est impossible derrière les portes fermées du Conseil", a fustigé Lamberts.

"Nous pouvons, nous devons faire plus et mieux", a-t-il assuré. Selon lui, c’est "une question de justice, de solidarité et de responsabilité". "C’est plus encore, une question d’éthique et d’humanité", a-t-il conclu.

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