Il est 6h30 du matin, dimanche 17 juin, quand le navire des garde-côtes italiens fait son entrée dans le port de Valence (Espagne). À bord du principal bateau du convoi, 274 exilés qui depuis neuf jours n'ont pas posé pied à terre. Médecins et infirmiers, équipés de combinaisons, sont là pour les accueillir ; certains passagers pourraient être malades.2320 personnes pour encadrer cette arrivéeLes migrants vont ensuite passer plusieurs examens dans les tentes situées aux alentours par précaution. En tout, 2 320 personnes sont mobilisées, dont un millier de bénévoles, de quoi rassurer les passagers de l'Aquarius, fatigués, mais heureux à mesure qu'ils s'approchent des côtes espagnoles. Avant de débarquer, le personnel des ONG tente de les rassurer. Le dernier navire du convoi est attendu à la mi-journée, ce sera alors la fin d'une odyssée interminable.