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Après le démantèlement de la "jungle" de Calais, Hollande promet la fin des camps de migrants

Le président de la République assure notamment que les camps parisiens seront bientôt évacués.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
François Hollande visite un Centre d'accueil et d'orientation pour migrants (CAO) à Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire), le 29 octobre 2016. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

Pour François Hollande, la France s'est montrée "à la hauteur" à Calais (Pas-de-Calais). Deux jours après le démantèlement "dans les meilleures conditions" de la "jungle", le président de la République a promis, samedi 29 octobre, la fin des camps de migrants dans l'Hexagone.

Nous ne pouvions plus tolérer les camps et nous n'en tolérerons pas.

François Hollande

le 29 octobre 2016

La "jungle", où vivaient entre 6 400 et 8 100 personnes, "n'était pas digne de ce que peut être l'accueil de la France", affirme le chef de l'Etat, en visite au centre d'accueil et d'orientation (CAO) de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire), qui héberge 38 migrants. Le camp calaisien est désormais désert, après que plusieurs milliers de migrants ont été transférés dans de tels CAO partout en France.

Selon François Hollande, il reste 1 500 mineurs isolés à Calais, qui "seront très rapidement acheminés vers d'autres centres". A ce sujet, le président affirme s'être "entretenu avec la Première ministre britannique (...) pour que les Britanniques accompagnent ces mineurs dans ces centres et puissent prendre leur part pour ensuite les accueillir au Royaume-Uni".

Les camps parisiens bientôt évacués

Les réfugiés qui ont afflué ces derniers jours dans la capitale devraient eux aussi être rapidement évacués. "Dans les jours qui viennent", a indiqué vendredi soir Bernard Cazeneuve. Après avoir été délogés une énième fois à la mi-septembre, plus de 2 000 nouveaux migrants se sont réinstallés dans des quartiers du nord-est de Paris. Des centaines de tentes igloo s'entassent désormais sur plus de 700 mètres sur le terre-plein de l'avenue de Flandres.

"Nous allons faire la même opération que pour Calais, mais dans des conditions différentes, assure François Hollande. Nous allons les accueillir dans les centres d'accueil et d'orientation dès lors qu'ils relèvent du droit d'asile." Les autres seront "raccompagnés".

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