Documents d'identité à la main, des centaines d'Afghans se pressent devant un hôtel à Kaboul (Afghanistan) dimanche 29 août. Ces nombreuses familles candidates au départ sont toujours bloquées. Sur la liste française des Afghans menacés, il reste encore des centaines de personnes. Mais depuis vendredi, plus aucun avion français ne décolle. Un pont aérien avec des pays voisinsDepuis l'Irak, où il est en déplacement, Emmanuel Macron envisage une alternative proposée par la France et les Britanniques. "Notre projet vise à définir une zone protégée à Kaboul pour pouvoir continuer les opérations humanitaires", a déclaré le chef de l'État. La proposition doit être présentée lundi au Conseil de sécurité des Nations unies.La zone protégée, près de Kaboul, permettrait de rassembler les candidats à l'exil et les évacuer ensuite par des avions civils vers des pays voisins comme le Qatar. Pour Pierre Servent, spécialiste des questions de défense, la mise en place de cette zone pourrait présenter des difficultés : "Ça va attirer encore plus d'attentats terroristes de l'État islamique."