Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo L’hôtesse de l'air indienne, symbole des victimes de l'attentat de Zaventem, va bien et témoigne

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 5min
L'’hôtesse de l'air indienne blessée dans l'attentat de l'aéroport de Zaventem va bien et témoigne
L'’hôtesse de l'air indienne blessée dans l'attentat de l'aéroport de Zaventem va bien et témoigne L'’hôtesse de l'air indienne blessée dans l'attentat de l'aéroport de Zaventem va bien et témoigne (NICOLAS BERTRAND et THOMAS DONZEL - FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions
France 2

Nidhi Chaphekar, hôtesse de l'air de la compagnie Jet Airways a été grièvement blessée par la déflagration, le 22 mars à Bruxelles. Elle a reçu les reporters de France 2 chez elle à Bombay (Inde).

Les attaques du 22 mars à Bruxelles avaient fait 32 morts à l'aéroport de Zaventem et dans une rame de métro. Deux kamikazes avaient déclenché des charges explosives dans le hall de l'aéroport belge. Une Indienne, hôtesse de l'air de la compagnie Jet Airways, grièvement blessée par la déflagration, hagarde, est alors apparue sur une photo qui a fait le tour du monde. L'illustration est devenu un symbole de la tragédie dans de nombreux journaux.

Nidhi Chaphekar était couverte de sang. Elle se trouvait à côté du deuxième kamikaze. Originaire de Bombay (Inde) et âgée de 40 ans, mère de deux enfants, elle a repris le cours de sa vie et, encore en convalescence, elle pense retourner bientôt au travail.

Aux terroristes : "Qui vous a donné le droit de prendre la vie de quiconque"

"Aujourd'hui, mon amour est pour tout le monde. Ma vie doit servir à répandre cet amour. Je me suis fait ce serment. Tout ça m'a changé en bien", assure Nidhi Chaphekar qui arrive à rire aux éclats. Seuls des gants blancs masquent encore quelques brûlures.

Nidhi Chaphekar regarde les images du 22 mars et se rappelle l'horreur qu'elle a vécue ce jour-là. "C'était comme une boule de chaleur avec un bruit gigantesque ou un tsumani qui frappe. Ça m'a soufflé comme si on m'avait jeté au loin", raconte-t-elle. "Mon sentiment à l'égard des terroristes, c'est qui vous a donné le droit de prendre la vie de quiconque et de le faire dans ce genre de circonstance ?", dit-elle en colère

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.