Attentat déjoué en France : une personne encore en garde à vue
La police belge a déjoué un attentat qui devait avoir lieu en France. Un couple d'origine iranienne s'apprêtait à faire sauter une bombe lors d'un rassemblement d'un parti d'opposition iranien samedi dernier à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Devant le siège de la DGSI à Paris, Frédéric Crotta, nous en dit plus.
Un couple d'origine iranienne s'apprêtait à faire sauter une bombe lors d'un rassemblement d'un parti d'opposition iranien samedi dernier à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Un attentat déjoué par la police belge. Trois personnes ont été entendues en France. Ce lundi 2 juillet au soir, seule une personne est encore interrogée : "Un homme d'origine iranienne, qui pourrait être lié à ce couple de Belges interceptés dans la banlieue de Bruxelles en possession d'explosifs." Cet homme était-il au courant de ce projet d'attentats ? C'est ce que les enquêteurs de la DGSI vont tenter de vérifier.
Le congrès des "moudjahiddines du peuple iranien"
Une autre personne, un diplomate iranien, a été également interpellé, mais en Allemagne, dans le cadre de cette opération. "Ce coup de filet est le résultat d'un travail en commun des services belges, français et allemands, précise le journaliste. Il a permis d'éviter de justesse un attentat qui aurait pu être meurtrier, puisque pas moins de 25 000 personnes étaient réunies en congrès à Villepinte, le congrès des 'Moudjahiddines du peuple iranien', un parti d'opposition à Téhéran, qui, ce soir, parle de cet attentat déjoué comme d'un stratagème."
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