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Mathilde, reine des Belges, l'atout majeur de Philippe ?

Son mariage avec le prince héritier Philippe avait déclenché une «mathildomania» il y a quatorze ans. Devenue, le 21 juin 2013, la septième reine des Belges, Mathilde a conservé ce charme naturel, qui en fait la coqueluche de la population et des médias.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
A Bruxelles, la reine Mathilde attend la cérémonie d'intronisation du prince Philippe pendant l'abdication de son beau-père, le roi Albert II, le 21 juillet 2013. (Marcus Golejewski/Geisler-Fotopr/Geisler-Fotopress/Picture-Alliance/AFP )

«Merveilleuse, fraîche et stylée» : c'est ainsi que l’avait qualifiée le magazine Vanity Fair. Appréciée par les Belges pour être proche des gens, Mathilde, 40 ans et mère de quatre enfants, cultive une image simple et authentique.

En Belgique ou lors des rendez-vous du gotha international, Mathilde s’est toujours attachée à défendre la cause des personnes vulnérables, le droit des femmes et celui des enfants. Sa formation d'orthophoniste et de psychologue explique sans doute que l'éducation et l'alphabétisation des enfants soient au cœur de ses priorités. Ses missions humanitaires dans plusieurs pays du Sud l’ont notamment amenée à œuvrer pour l’Unicef, Onusida et l’Organisation mondiale de la santé.

Dimension humaine
«A l'avenir, la princesse Mathilde veut continuer à contribuer à une société à dimension humaine, dans laquelle l'amour, le respect et la solidarité occupent une place centrale. Elle souhaite exploiter la force des traditions tout en les transposant dans une société moderne», a expliqué récemment le Palais.

En 2006, elle posait souriante aux côtés de Nelson Mandela, visiblement ravi, lors d'une des nombreuses missions économiques conduites par le prince Philippe pour promouvoir l'image de la Belgique à l'étranger.

La princesse Mathilde et Nelson Mandela posent devant les photographes après une rencontre à Johannesburg le 15 mars 2006.  (REUTERS/Siphiwe Sibeko)


Alors que la famille royale est souvent considérée en Flandre néerlandophone comme trop proche des Francophones, Mathilde a l’avantage de parler couramment le néerlandais, de par ses racines wallonnes et flamandes. Un atout pour le nouveau couple royal dont la mission, entre autres, est d’assurer l’unité des Belges.

Autre avantage pour la nouvelle reine, née le 20 janvier 1973 dans la commune bruxelloise d’Uccle : elle la première souveraine d’origine belge de l’histoire du pays. 

Si des doutes sur l'aptitude à régner du prince héritier Philippe subsistaient avant son accession au trône, son épouse semblait déterminée à l'épauler dans ses nouvelles fonctions. Quelques semaines avant l’abdication de son beau-père Albert II, Mathilde avait été pleinement associée à la transition, participant notamment aux déjeuners auxquels les principaux représentants du monde politique étaient conviés.

Après 20 ans de règne et des mois de rumeurs d'abdication, le roi Albert II avait en effet annoncé, le 3 juillet 2013, qu'il passerait le relais à son fils aîné le jour de la fête nationale, le 21 juillet. Ce jour-là, Mathilde, plus que jamais ambassadrice de Belgique, est restée fidèle au couturier Edouard Vermeulen. La princesse avait confié à ce créateur, qui l'habille depuis son mariage en 1999, son désir de porter une tenue élégante et classique. Mais surtout sobre afin que tous les regards soient avant tout fixés sur le futur roi Philippe. 

Pari tenu, la presse  francophone a souligné le succès de cette journée d'abdication et de couronnement. Néanmoins, certains éditorialistes bleges n'ont pas manqué de rappeller que la tâche du nouveau coupe royal ne sera pas simple, à moins d'un an des élections de mai 2014.



 

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