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Marine Le Pen n'aura pas de groupe au Parlement européen

Après son succès aux élections européennes, le Front national espérait pouvoir s'allier à d'autres formations europhobes pour constituer un groupe politique et peser sur les décisions du Parlement européen. La date limite était fixée à ce mardi. C'est raté, d'après le Néerlandais Geert Wilders, principal allié de Marine Le Pen.

Antoine Krempf

Radio France

Publié le 23/06/2014 22:26 Mis à jour le 23/06/2014 23:08

Temps de lecture : 1min

(Marine Le Pen n'aurait pas réussi à constituer un groupe au Parlement européen, d'après son allié néerlandais © Maxppp)

Au lendemain des élections européennes, Marine Le Pen se disait persuadé de pouvoir "bloquer toute nouvelle avancée de l'Union européenne" en formant un groupe parlementaire avec d'autres partis europhobes. Depuis un mois, la présidente du Front national et son allié néerlandais du PVV Geert Wilders, multipliaient les négociations pour rallier les 25 eurodéputés de sept pays différents avant la date-butoir du 24 juin.

Résultat ? C'est un échec, d'après un communiqué de Geert Wilders. L'europhobe néerlandais explique que travailler avec les Polonais du Congrès de la nouvelle droite, taxés d'antisémites, serait aller "trop loin". Marine Le Pen a également du faire face à la concurrence du Britannique eurosceptique Nigel Farage. Le leader du Ukip a réussi à attirer vers lui beaucoup d'élus eurosceptiques convoités par le FN pour former son propre groupe.

Le Front national, son allié PVV, les Belges du Vlaams Belang, la Ligue du Nord italienne et les Autrichiens du FPÖ seraient donc condamnés à rester parmi les "non inscrits" au Parlement européen. C'est-à-dire sans bureaux, financement, temps de parole assuré ou présidence de commission à Strasbourg et Bruxelles.