Les images d'une femme enceinte, grièvement blessée après le bombardement d'un hôpital à Marioupol (Ukraine) avaient fait le tour du monde. Timur Marin, le chirurgien qui l'a prise en charge, indique, lundi 14 mars, qu'elle n'a pas survécu à ses blessures. "Pendant qu'on essayait de la réanimer, nous avons pratiqué une césarienne, et nous avons sorti son bébé décédé. Malgré plus de 30 minutes de réanimation, nous n'avons pas pu la sauver", précise-t-il.Trois personnes tuées dans l'attaque d'un hôpital pédiatriqueCette femme avait été secourue au milieu du chaos mercredi 9 mars, quand l'hôpital pédiatrique de Marioupol avait été frappé. Au milieu des bâtiments, un gigantesque cratère témoigne de la puissance de l'impact. Trois personnes, dont une fillette, sont mortes ce jour-là d'après la mairie. L'armée russe justifie sa frappe en affirmant que la maternité abritait des militaires ukrainiens.