Guerre en Ukraine : trois combattants du front témoignent
Trois destins percutés par la guerre. Molfar, 23 ans, est commandant d’une unité de tankistes. Jeune marié, il n’a pas d’enfants. "40% de mes amis sont morts, des hommes et des femmes tués au combat ou ailleurs". Il regrette que les tanks qu’il commande soient "en fin de vie". Malla a 27 ans. Ancienne professeure de sport, elle est désormais psychologue dans une unité d’infanterie. "Quand je dois appeler une mère pour lui dire que son fils est mort, c’est la chose la plus difficile, d’entendre ses réactions, ses pleurs, ses cris", explique-t-elle. "Je veux croire que cette guerre va s’arrêter, je suis épuisée."
Vivre au jour le jour
Artem, chirurgien dans un hôpital civil, prodigue les premiers soins aux soldats blessés. "L’émotion la plus forte c’est quand je vois qu’un soldat va mourir. Alors je m’occupe des militaires qui attendent à côté. (…) Jamais je n’aurais pensé que ce serait un conflit aussi horrible". Celui qui voulait visiter la France vit désormais au jour le jour. 600 000 combattants sont mobilisés dans tout le pays, propulsés dans une guerre dont ils ne voient pas la fin.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.