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Guerre en Ukraine : reportage dans la centrale de Zaporijia aux mains des Russes

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Guerre en Ukraine : les Russes ouvrent les portes de la centrale de Zaporijia aux médias occidentaux
Guerre en Ukraine : les Russes ouvrent les portes de la centrale de Zaporijia aux médias occidentaux Guerre en Ukraine : les Russes ouvrent les portes de la centrale de Zaporijia aux médias occidentaux (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - L. Lacroix
France Télévisions

Pour la première fois depuis qu'elle est au centre de toutes les inquiétudes, des journalistes occidentaux ont pu pénétrer au sein de la centrale de Zaporijia, . Une visite encadrée par l'armée à laquelle Luc Lacroix, envoyé spécial de France Télévisions, et son équipe, ont pu participer

Les militaires russes apparaissaient tendus sur la route vers la centrale nucléaire de Zaporijia, une centrale au cœur des inquiétudes. Il faut dire que les tirs d'artillerie sont tout proches. C'est la première fois que des journalistes occidentaux peuvent entrer dans ce lieu devenu stratégique, depuis que les combats ont redoublé à proximité. À l'entrée, une radioactivité normale affichée par un compteur, jusque là, aucune fuite n'a été détectée. Dans l'enceinte, des dizaines de militaires russes postés armes à la main, des patrouilles, des campements et des blindés juste au pied des réacteurs de la plus grande centrale nucléaire d'Europe.

La Russie accuse l'Ukraine de tirer en direction de la centrale

Les Russes conduisent les journalistes vers un endroit où les canalisations sont endommagées puis où un missile est fiché dans le sol. Ces tirs, attribués aux Ukrainiens par les Russes, qui contrôlent la centrale. "Pas facile de faire des expertises balistiques, mais de toute évidence, l'origine c'est Nikopol et Marhanets, des territoires contrôlés par des Ukrainiens", assure un responsable du nucléaire russe. Des inspecteurs de l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont pu se rendre sur place et comptent maintenir une présence durable pour éviter tout incident.
"Ce qui nous a frappés au cours des heures que nous avons passées ici, c'est le bruit des tirs d'artillerie. Impossible de déterminer avec certitude qui tire, mais ce qui est sûr, c'est que les employés qui font fonctionner cette centrale vivent avec cette peur permanente. Les inspecteurs de l'AIEA devront aussi travailler dans ces conditions-là", résume Luc Lacroix après cette visite.

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