Guerre en Ukraine : Olaf Scholz appelle à mettre sur pied un "plan Marshall" pour reconstruire l'Ukraine
Le chancelier allemand a comparé la situation de Kiev et celle de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale, estimant que la reconstruction de l'Ukraine coûtera "plusieurs milliards" et s'étalera sur "plusieurs générations".
Aux grands maux les grands remèdes. Face à l'ampleur des dégâts infligés par les troupes russes en Ukraine, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a appelé à mettre sur pied "un plan Marshall" pour aider à reconstruire le pays, mercredi 22 juin.
Le dirigeant allemand a montré en exemple le plan de reconstruction de l'Europe qui avait été établi par les Etats-Unis après la Seconde Guerre mondiale, lors d'un discours devant les députés d'outre-Rhin. "Comme l'Europe dévastée par la Seconde Guerre mondiale, l'Ukraine a aujourd'hui besoin d'un plan Marshall pour sa reconstruction", a-t-il déclaré, ajoutant que celle-ci coûtera "plusieurs milliards" et s'étalera sur "plusieurs générations".
Le responsable allemand, qui a également rappelé l'ampleur du soutien déjà accordé à Kiev par l'UE, a ajouté que ce nouveau "plan Marshall" ne sera "possible qu'en unissant nos forces, en collaboration avec les organisations financières internationales, avec d'autres grands pays donateurs et avec d'autres organisations internationales".
"Nous sommes encore loin de négociations entre l'Ukraine et la Russie"
"On le voit très clairement dans les ruines des maisons d'Irpin", a pointé Olaf Scholz, qui s'était rendu avec ses homologues français et italien, Emmanuel Macron et Mario Draghi, dans la ville martyre la semaine dernière. "Certaines choses m'ont rappelé les images des villes allemandes après la Seconde Guerre mondiale", a déploré le chancelier.
"La vérité, c'est que nous sommes encore loin de négociations entre l'Ukraine et la Russie parce que Poutine croit encore en la possibilité de pouvoir dicter la paix", a jugé Olaf Scholz. Il a donc invité les Occidentaux à "maintenir fermement le cap" du soutien à Kiev à travers les sanctions, l'assistance financière et "des livraisons d'armes".
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