Guerre en Ukraine : les petites entreprises françaises s’alarment
Certaines petites entreprises françaises voient leurs coûts s’envoler, notamment ceux des matières premières qui proviennent de Russie ou d’Ukraine. Elles se demandent si elles vont pouvoir tenir.
D'un côté, des chips bretonnes, de l'autre, des engrenages de précision fabriqués dans la région lyonnaise. Ces deux produits bien différents sont pourtant directement impactés par le conflit actuel. Dans son entreprise du Morbihan, Laurent Cavard importe d'Ukraine 5 % de ses besoins en huile de tournesol. Avec la guerre et l’arrêt des échanges commerciaux, les prix ont flambé. “L'année dernière, on a acheté notre huile à 990 euros la tonne en moyenne. Désormais, c’est 2 800 euros”, explique le PDG d’Altho-Brets.
Le coût de l’acier inquiète
Dans une usine de Corbas (Rhône), c'est le prix de l'acier qui inquiète. En une semaine, le coût de cette matière première venue de Russie a grimpé de 25%. Cette entreprise spécialisée dans la fabrication d’engrenages de précision redoute une perte d’activité. La guerre prive l’entreprise lyonnaise de 4% de son chiffre d’affaires et secoue des secteurs déjà malmenés par la crise sanitaire.
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