Selon un dernier bilan, le bombardement de la gare de Kramatorsk dans l'Est du pays a fait au moins 52 morts, dont cinq enfants. Face à l'ampleur des massacres en Ukraine, plusieurs enquêtes ont été officiellement lancées par l'ONU.
À Kramatorsk (Ukraine), au lendemain de la frappe sur la gare, samedi 9 avril, on retrouve des dessins d’enfants et des cartes. Les enfants étaient sûrement en train de jouer avant l’explosion. "Nous avons entendu un premier bruit puis une explosion. J’ai poussé les enfants dans un coin du bâtiment et je me suis allongé sur eux", témoigne Inna Balakovska, bénévole de la Croix-rouge.
5 000 enquêtes ouvertes pour crimes de guerre
Le bilan du bombardement de la gare de Kramatorsk est lourd : au moins 52 morts et des centaines de blessés. Malgré un missile qui porte une inscription en russe, l’armée nie l’attaque et rejette la faute sur l’Ukraine. "Les forces armées ukrainiennes ont attaqué la gare de Kramatorsk", assure Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense. Une enquête débute comme à Boutcha, où des corps sont exhumés des fosses communes afin d’être autopsiés, pour comprendre comment ces civils ukrainiens ont été tués. La justice ukrainienne affirme avoir ouvert 5 000 enquêtes pour crimes de guerre.
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