Dans le sud de l'Ukraine, la ville de Mykolaïv est, elle aussi, une cible des bombardements quotidiens. Pour protéger ses patients, le personnel médical a déplacé les lits dans le sous-sol de l’hôpital. Mais même sous terre, leur vie est rythmée par les explosions.
À l’hôpital de Mykolaïv (Ukraine) un soldat a été blessé lors d’un récent bombardement russe. Cela fait un an qu’il est engagé dans l’armée. Il évoque ce qu’il a vécu quand soudain deux explosions retentissent non loin du bâtiment. La situation devient dangereuse et la sirène retentit. Tout le monde doit descendre se mettre à l’abri, les civils et les soldats blessés, ainsi que le personnel soignant.
"On ne peut pas s’enfuir"
Direction les sous-sols humides ou les couloirs du rez-de-chaussée. Personne ne veut parler face à la terreur. Et quand les mots sortent, les larmes les accompagnent rapidement. "J’ai peur, mais je n’ai nulle part où aller, pas de place où m’échapper. On a nos racines ici, on ne peut pas s’enfuir", confie une Ukrainienne. Dehors, les médecins attendent l’arrivée des blessés. Un médecin s’agace de l’attitude des pays de l’OTAN qui a refusé de fermer l’espace aérien ukrainien. Plus loin, des enfants tentent de dormir au sous-sol sur des lits installé par terre. Une mère en larmes appelle à un cessez-le-feu immédiat.
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