Des familles rentrent chez elles, mardi 19 avril, dans le nord de l'Ukraine. La gare de Kiev (Ukraine) n'est plus seulement un lieu pour fuir, c'est aussi un lieu de transit. Une famille regagne la région de Tchernihiv (Ukraine), bombardée jusqu'à début avril. "Un voisin m'a dit qu'il n'y avait plus de vitres chez nous. Il y aurait un trou dans le toit", confie la maman, Marina. Des maisons détruites Marina retrouve son petit village, dévasté par les bombardements. Les enfants ont été déposés chez une amie, afin de leur épargner les récits terrifiants des voisines, qui n'ont jamais évacué. "Quand la maison derrière moi a été bombardée, il y avait un homme à l'intérieur. Il avait la jambe cassée, il ne pouvait pas bouger. Il est mort brûlé", raconte l'une d'elle. La maison de la famille, encore debout, n'est plus habitable. Sans son mari, militaire parti au front, Marina est seule face aux réparations.