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Guerre en Ukraine : le bilan de la frappe à Zaporijjia s'établit à 30 morts et 88 blessés, selon la police ukrainienne

L'Ukraine accuse la Russie d'avoir tué plusieurs dizaines de civils faisant la queue pour recevoir de l'aide humanitaire, au cours d'un bombardement dans la région de Zaporijjia, au sud du pays.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le cratère causé par l'explosion d'une bombe à Zaporijjia, au sud de l'Ukraine, le 30 septembre 2022. (DMYTRO SMOLIENKO / NURPHOTO / AFP)

La frappe sur une colonne de voitures de civils à la limite entre la zone ukrainienne et la zone occupée par les Russes de la région de Zaporijjia, au sud de l'Ukraine, a fait au moins 30 morts et 88 blessés, selon un nouveau bilan communiqué vendredi par la police ukrainienne. "30 morts et 88 blessés à la suite d'un autre crime de guerre russe à Zaporijjia", a déclaré sur Facebook le chef de la police ukrainienne, Igor Klimenko. "Parmi les personnes tuées figurent deux enfants : une fille de 11 ans et un garçon de 14 ans", a-t-il ajouté, précisant qu'"une fillette de 3 ans a également été blessée".

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Le précédent bilan, établi plus tôt dans la journée par le parquet ukrainien, faisait état d'au moins 25 morts et 50 blessés. La frappe a eu lieu près de la ville de Zaporijjia, non loin d'un point de passage entre la partie de la région contrôlée par les Ukrainiens et celle occupée par l'armée russe.

Des "pertes" au sein de la police

Russes et Ukrainiens s'accusaient mutuellement de ce bombardement, les deux camps diffusant sur les réseaux sociaux des photos de véhicules aux vitres soufflées et de corps inanimés.

Sur Facebook, Igor Klimenko a déploré d'importantes "pertes" au sein de ses équipes, avec un mort et 27 blessés, dont "quatre dans un état grave". Selon le chef de la police ukrainienne, 80 spécialistes, dont des enquêteurs, sont déjà sur le site pour recueillir des éléments matériels sur l'origine de la frappe. Un cratère de plusieurs mètres de profondeur était notamment visible, a constaté un journaliste de l'AFP.

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