Guerre en Ukraine : la tension de plus en plus forte à Kiev
La banlieue de Kiev, la capitale de l’Ukraine, a été le théâtre de bombardements dans la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 mars. Le point sur la situation avec Dorothée Ollieric, sur place.
Dans Kiev, la capitale de l’Ukraine, la situation est toujours très tendue au huitième jour de l’invasion russe. Des bombardements ont eu lieu dans la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 mars dans les alentours de la ville. "La tension monte encore un peu plus d’un cran. Ça a commencé à quatre heures du matin avec une alerte d’un peu plus d’une heure qui prévient de frappes aériennes possibles. J’ai entendu plusieurs explosions, mais pas dans le centre. C’est vraiment la banlieue de Kiev qui est pilonnée. Depuis ce matin, ici, à Kiev, les sirènes ont résonné à sept ou huit reprises", détaille Dorothée Ollieric, sur place.
Un missile détourné par l’armée ukrainienne
La journaliste a ensuite poursuivi son propos. "Ce qui est étonnant, c’est que certaines personnes, par lassitude ou déjà par habitude ne rejoignent pas les abris. Hier, avant 20 heures, j’étais à l’extérieur, j’ai entendu une très, très forte explosion. C'était un missile russe tombé à proximité de la gare de Kiev. Il y a eu un mouvement de panique. Ce matin, on a appris que le missile avait été détourné par la défense aérienne ukrainienne."
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