Guerre en Ukraine : la présidence italienne du G7 confirme un accord sur l'utilisation des actifs russes gelés

Plus tôt, le chancelier allemand Olaf Scholz a salué un accord "historique" qui envoie "un signal clair" à Vladimir Poutine.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les dirigeants du G7 réunis à Savelletri, dans le sud de l'Italie, le 13 juin 2024. (TIZIANA FABI / AFP)

Les dirigeants du G7, réunis en Italie, sont parvenus à un accord sur l'utilisation des actifs russes gelés pour aider l'Ukraine, à hauteur de 50 milliards de dollars (46,5 milliards d'euros), a confirmé jeudi 13 juin la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.

"Je vous confirme que nous sommes parvenus à un accord politique pour fournir un soutien financier supplémentaire à l'Ukraine d'environ 50 milliards de dollars d'ici la fin de l'année", a-t-elle déclaré à Borgo Egnazia, dans le sud du pays.

Le projet du G7, poussé par les Etats-Unis, prévoit un méga prêt d'environ 50 milliards de dollars accordé à l'Ukraine par ses alliés, garanti par les futurs intérêts générés par les actifs russes immobilisés dans le cadre des sanctions prises depuis 2022.

Un "signal clair" à Poutine, pour Scholz

Le chancelier allemand Olaf Scholz avait salué, un peu plus tôt, l'accord "historique" scellé par les Occidentaux pour venir en aide à Kiev. Cet accord crée "la base pour que l'Ukraine puisse se procurer tout ce dont elle a besoin dans un avenir proche, en termes d'armes, mais aussi d'investissements dans la reconstruction (...)", a-t-il déclaré, estimant qu'il envoie également "un signal clair" au président russe, Vladimir Poutine. 

Outre des financements, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a aussi demandé aux Occidentaux d'accélérer leurs livraisons d'armes et la formation des pilotes sur F-16. Invité en Italie, il a estimé qu'"il est juste que ce soit la Russie qui paye", réclamant la confiscation pure et simple des 300 milliards d'euros d'actifs de la banque centrale de Russie gelés par l'UE et le G7, ce à quoi pour l'instant ils se refusent pour des questions juridiques.

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