À Kiev (Ukraine), règnent l’obscurité et un froid glacial. Depuis les frappes massives, qui ont visé, mercredi 23 novembre, les infrastructures énergétiques, la moitié des habitants sont sans chauffage et sans lumière. Des coupures d’électricité qui peuvent avoir de graves conséquences : les opérations à cœur ouvert se pratiquent à la lumière d’une torche. "Voilà dans quelles conditions on pratique la chirurgie cardiaque aujourd’hui", déplore Boris Todurov, chirurgien cardiaque.Entraide et résilience Un magasin a sorti les bougies mais garde le moral. La propriétaire a quelques réserves. "Il nous reste de l’eau, on peut s’éclairer, tout va bien. Mais nous détestons les Russes, et nous allons survivre", dit-elle. Pour soulager les habitants, les autorités ont installé de nombreuses tentes, où l’on peut venir pour recharger son téléphone, ou trouver un peu de chaleur. L’entraide et la résilience sont toujours très fortes chez les Ukrainiens.