Guerre en Ukraine : l'UE intensifie son soutien militaire à Kiev à travers la formation de 15 000 soldats ukrainiens sur son territoire
Une mission lancée lundi par l'UE a pour objectif de prodiguer une "formation de base" à 12 000 soldats ukrainiens et "des formations spécialisées" à 2 800 autres.
L'Union européenne monte en puissance dans son soutien militaire à l'Ukraine avec le lancement lundi 17 octobre d'une mission pour former sur son territoire 15 000 soldats ukrainiens et menace l'Iran de sanctions si la fourniture de drones de combats à Moscou est avérée. "La Russie est en train de perdre cette guerre, moralement, politiquement et même militairement. C'est pourquoi nous devons poursuivre notre soutien à l'Ukraine et continuer par des sanctions à rendre difficile pour Vladimir Poutine le financement de l'effort de guerre", a expliqué le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, à l'issue d'une réunion au Luxembourg avec les ministres des Affaire étrangères de l'UE.
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Les Européens ont également sanctionné onze responsables iraniens, dont le chef de la police des mœurs, impliqués dans la répression des manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini. Ils préparent aussi des sanctions contre Téhéran si "des preuves" démontrent la fourniture à Moscou de drones utilisés pour mener des frappes en Ukraine.
Les drones iraniens questionnés
Ils entendent répondre à l'appel à de nouvelles mesures "fortes" contre Moscou lancé par le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba, contraint de se réfugier dans un abri à cause des bombardements effectués lundi contre Kiev avec des drones.
"Le sujet de nouvelles sanctions a été abordé, si la Russie devait poursuivre sa fuite en avant", a confirmé la ministre française Catherine Colonna. "Un certain nombre de ministres ont souhaité que l'on approfondisse le travail sur les drones iraniens utilisés par la Russie. Il peut s'agir d'une violation de résolution des Nations Unies et l'Iran s'expose peut être à des sanctions", a-t-elle ajouté. "Si les preuves sont réunies, je ne crois pas que nous rencontrerons la moindre difficulté pour adopter des mesures", a assuré de son côté Josep Borrell.
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