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Guerre en Ukraine : l'entraînement des Russes mobilisés qui se préparent au front

Publié le 16/10/2022 16:32

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Guerre en Ukraine : à l'entraînement auprès des Russes mobilisés qui se préparent au front Guerre en Ukraine : à l'entraînement auprès des Russes mobilisés qui se préparent au front (France 2)

France 2 - L. Lacroix

France Télévisions

Vladimir Poutine a annoncé la mobilisation de 300 000 concitoyens pour rejoindre le front ukrainien. Qui sont ces hommes, et que pensent-ils avant de partir au combat ? Un entraînement de certains d'eux a pu être filmé pour la première fois par une télévision occidentale. Reportage.

Le regard concentré, les gestes pas encore tout à fait assurés. La Russie s'apprête à envoyer des renforts sur le front. "C'est pour très bientôt. On ne sait pas quand exactement. Quand nous serons préparés, nous partirons", confie un soldat, dans le Donbass contrôlé par les Russes. Ces civils ont été mobilisés. L'armée russe a promis de les former durant plusieurs semaines. Ils sont ici un millier, encore à l'entraînement. "J'ai fait mon service militaire, mais ce n'était pas comme ça. Tout le monde a une famille à la maison, personne n'est content", ajoute un autre.

La Russie veut mobiliser 300 000 hommes

Exceptionnellement, une équipe de France Télévisions a pu assister à l'entraînement des mobilisés. La question de leur préparation et de leur équipent est sensible en Russie. Il n'est pas question de filmer des hommes sans casque ni gilet pare-balles. Il y a trois semaines, l'un deux étaient employé des chemins de fer. Il sera dans quelques jours sur le front. Il n'a que 21 ans. "Je ne dirais pas que je suis fan, mais si mon pays en a besoin, c'est bien comme ça", estime-t-il. Pour certains, prendre les armes est une évidence. "Je suis exactement là où je dois être", dit un autre.

Vladimir Poutine affirme que deux tiers des 300 000 hommes qu'il veut mobiliser ont déjà été enrollés. "En revanche, il n'a pas dit si certains d'entre eux ont déjà perdu la vie", rapporte Luc Lacroix, envoyé spécial dans la région de Donetsk, qui précise que "plusieurs médias russes parlent de morts", sans que cela soit officiellement confirmé pour l'instant.