Un certain nombre d'éléments relatifs à la progression de l'armée russe interrogent. La lente progression des colonnes de blindés, le recours à des radios civiles non-sécurisées ou le manque de carburant pour les véhicules russes peuvent poser le débat sur l'état de l'armée russe. Selon Jean-Paul Paloméros, général et ancien commandant de l'OTAN, ces défaillances matérielles n'empêchent pas les Russes d'être très forts en termes d'artillerie.L'armée russe en déroute ?Parmi les 900 000 soldats russes, certains sont très jeunes et sans expérience, et pourraient ne pas être suffisamment préparés. Sur les réseaux sociaux, ils se filment et disent avoir été abandonnés par leur hiérarchie. Enfin, face à la mobilité de l'armée ukrainienne, la Russie semble rigide. "On a l'impression d'une armée assez lourde", constate Emmanuel Dupuy, président de l'institut prospective et sécurité en Europe (IPSE). Vendredi 11 mars, Vladimir Poutine a appelé tous les volontaires à venir combattre aux côtés de l'armée russe.