Guerre en Ukraine : des journalistes de l'émission "Quotidien" surpris par un bombardement dans la région de Donetsk
"On a eu très peur." Une équipe de journalistes de l'émission "Quotidien", diffusée sur TMC, a été surprise par un bombardement à quelques dizaines de mètres de l'endroit où ils se trouvaient à Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, lundi 2 janvier. "On était sur le parking devant notre hôtel. Cela faisait une heure que l'on était là, on était prêts pour le duplex", a raconté par téléphone Paul Gasnier, lors de l'émission.
"On ne sait même pas où cela est tombé, on sait juste que c'était très bruyant. On avait de la poussière plein les yeux, et plein la bouche. Une partie de l'entrée de l'hôtel s'est écroulée sur nous, les vitres ont volé en éclats", a-t-il ajouté. Ce dernier s'est réfugié avec ses collègues, Héloïse Grégoire et Théo Palfray, dans "une église, dans un autre quartier de Kramatorsk". "On va attendre ici aussi longtemps que nécessaire", a-t-il conclu, tout en se disant "en état de choc".
Par ailleurs, à quelques kilomètres de là, au moins deux personnes ont été blessées dans le bombardement d'une patinoire à Droujkivka. Celle-ci, détruite, abritait avant la guerre "la plus grande école de hockey et de patinage artistique en Ukraine", a déploré le club du HC Donbass, en diffusant une photo de l'incendie. Sur Telegram, un journaliste de Radio Svoboda a publié des images des dégâts, impressionnants. On y distingue notamment le gouffre béant laissé au plafond par le missile.
Le ministère russe de la Défense, de son côté, affirme seulement avoir détruit des armes et des munitions ukrainiennes dans le secteur de la gare de Droujkivka. Le quotidien allemand Bild a par ailleurs annoncé qu'un de ses journalistes a été blessé par un éclat de verre après la déflagration du missile.
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