Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du mardi 19 mars

La Russie a revendiqué la prise d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine, une nouvelle avancée face à une armée en manque d'hommes et de munitions.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Des soldats ukrainiens s'entraînent dans la région orientale du Donbass, en Ukraine, le 19 mars 2024. (JOSE COLON / ANADOLU / AFP)

L'armée russe a revendiqué, mardi 19 mars, la prise de la ville d'Orlivka, dans l'est de l'Ukraine. Dans le même temps, si Kiev déplore le tarissement de l'aide occidentale en matière d'armement pour faire face à Moscou, les Etats-Unis ont assuré qu'ils "ne laisseront pas l'Ukraine échouer". De son côté, la Russie prévoit l'évacuation de 9 000 enfants d'une zone frontalière de l'Ukraine. Franceinfo fait le point sur les principales informations relatives au conflit russo-ukrainien.

L'armée russe revendique la prise d'un village dans le Donbass

L'armée russe avance lentement dans le Donbass, dans l'est de l'Ukraine. Les forces russes "ont libéré la localité d'Orlivka", a revendiqué le ministère de la Défense mardi. Cette prise intervient alors que l'armée ukrainienne manque d'hommes et de munitions du fait de l'essoufflement de l'aide américaine.

Le ministère de la Défense russe précise avoir également "amélioré ses positions" dans la zone autour de ce village, au nord-ouest de la ville de Avdiïvka, conquise par l'armée russe en février. Fin février, en abandonnant le village voisin de Lastotchkyné, les forces ukrainiennes avaient pourtant assuré qu'elles allaient se retrancher derrière de nouvelles lignes de défense à Orlivka, afin de contenir l'avancée ennemie.

Moscou veut "punir" les combattants russes favorables à l'Ukraine

Vladimir Poutine a ordonné aux services de sécurité russes, le FSB, de "punir" les combattants russes pro-Kiev menant des attaques dans des régions de Russie frontalières de l'Ukraine, les qualifiant d'"ordures" et de "traîtres". "Nous ne devons pas oublier qui ils sont, les identifier par leur nom. Nous les punirons de manière imprescriptible, où qu'ils soient", a prévenu le président russe, dans un discours aux responsables de ce service qu'il a lui-même dirigé dans les années 1990.

La Russie prévoit l'évacuation de 9 000 enfants d'une zone frontalière de l'Ukraine

"Nous évacuons un grand nombre de villages, et nous prévoyons maintenant d'évacuer environ 9 000 enfants en raison des bombardements des forces armées de l'Ukraine", a déclaré le gouverneur de la région russe de Belgorod. Il a en par ailleurs précisé qu'en une semaine, 16 personnes avaient été tuées et 98 autres blessées dans cette zone, cible d'attaques accrues depuis le 12 mars.

Les Etats-Unis "ne laisseront pas l'Ukraine échouer"

Les Etats-Unis ont tenté de rassurer, par la voix de leur secrétaire à la Défense, promettant qu'ils "ne laisseront pas l'Ukraine échouer". "Nous sommes déterminés à fournir à l'Ukraine toutes les ressources dont elle a besoin pour résister à l'agression russe", a déclaré Lloyd Austin devant des journalistes.

Cet engagement intervient malgré le blocage d'une aide américaine au Congrès en raison des réticences d'élus républicains soutenant l'ancien président Donald Trump. Lundi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait jugé d'"une importance critique" l'approbation "rapide" de ces 60 milliards de dollars d'aide. Mardi, il a réclamé de nouveau des moyens de défense anti-aérienne pour contrer les centaines de drones, missiles et bombes aériennes que la Russie largue chaque mois sur son pays.

Russes et Biélorusses ne paraderont pas à la cérémonie d'ouverture de Paris 2024

C'est l'une des conséquences de la guerre en Ukraine. Admis sous bannière neutre aux JO de Paris 2024, les sportifs russes et biélorusses ne paraderont pas sur la Seine lors de la cérémonie d'ouverture le 26 juillet, a tranché le Comité international olympique. Il s'agit de la dernière grande décision attendue du CIO après deux ans de rebondissements. D'abord bannis du sport mondial, les Russes et Biélorusses ont été admis aux Jeux l'an dernier sous conditions strictes, mais avec un protocole qui restait à définir.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.