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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du lundi 26 septembre

Les enquêteurs ukrainiens examinent un nouveau site présumé de charnier, dans une ferme industrielle de poulets abandonnée, à Kozatcha Lopan, près de la frontière russe.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un homme vote lors d'un référendum d'annexion, depuis un hôpital de Berdyansk, en Ukraine, le 26 septembre 2022. (STRINGER / AFP)

Alors que les autorités ukrainiennes ont annoncé lundi que des enquêteurs examinent un possible charnier à Lozatcha Lopan, près de la frontière russe, la colère d'une partie des Russes grandit au sujet de l'ordre de mobilisation émis la semaine dernière par le Kremlin. Sur le plan diplomatique, Londres et Washington continuent d'aider Kiev et de sanctionner Moscou. Franceinfo revient sur les faits marquants du lundi 26 septembre sur le front de la guerre en Ukraine.

L'Ukraine enquête sur une fosse commune présumée

L'Ukraine enquête sur une fosse commune présumée située dans le Nord-Est, proche de la frontière avec la Russie. Le site sur lequel les autorités ukrainiennes mènent leurs investigations est situé près de Kozatcha Lopan. Kiev a évoqué lundi "jusqu'à 100 corps", sans toutefois donner plus de précisions.

Le Royaume-Uni renforce ses sanctions contre la Russie

Londres a annoncé lundi de nouvelles sanctions contre la Russie en représailles aux scrutins d'annexion "illégaux" organisés dans quatre régions d'Ukraine contrôlées totalement ou en partie par Moscou. Parmi les 92 entités visées figurent notamment "des responsables russes de haut niveau qui ont organisé les scrutins illégaux dans quatre régions de l'Ukraine, ainsi que 'l'agence de relations publiques préférée de (Vladimir) Poutine'", détaille le ministère des Affaires étrangères britannique dans un communiqué. 

Les Etats-Unis aident l'Ukraine à financer ses forces de l'ordre

Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle aide de 457,5 millions de dollars à l'Ukraine pour financer les forces de l'ordre, notamment la police, les garde-frontières et les policiers chargés d'enquêter sur les crimes de guerre. "Nos envois d'équipements de protection, de matériel médical et de véhicules blindés ont nettement réduit le nombre de décès parmi les civils ukrainiens et leurs défenseurs", a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en annonçant cette aide.

L'ONU appelle à la fin du "chantage nucléaire"

"L'ère du chantage nucléaire doit prendre fin", a plaidé lundi le secrétaire général de l'ONU, réclamant l'"élimination" de toutes les armes nucléaires après les menaces de la Russie.

"La guerre froide avait conduit l'humanité à quelques minutes de l'anéantissement. Aujourd'hui, des décennies après la chute du Mur de Berlin, nous entendons à nouveau les intimidations nucléaires", a déclaré Antonio Guterres lors d'une réunion spéciale de l'Assemblée générale à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination des armes nucléaires.

Un militaire grièvement blessé lors d'une fusillade dans un centre de mobilisation 

Un homme a ouvert le feu, lundi, dans un centre de recrutement de l'armée russe, blessant grièvement un officier qui y travaillait. Aucune indication n'a été donnée sur le mobile du crime. L'incident s'est produit dans un commissariat militaire à Oust-Ilimsk, une ville éloignée dans la région d'Irkoutsk, en Sibérie, alors que le Kremlin est accusé de chercher à mobiliser en priorité dans des zones pauvres et isolées. Le comité d'enquête russe a précisé que le suspect, un habitant âgé de 25 ans, avait été arrêté. La victime, elle, est hospitalisée dans un état très grave.

Une protestation qui monte contre la mobilisation partielle

Selon l'ONG OVD-Info, plus de 2 300 personnes ont été interpellées lors d'actions contre la mobilisation militaire depuis l'annonce de Vladimir Poutine mercredi dernier. D'importants départs de Russes vers des pays frontaliers ont également été signalés.

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