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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du dimanche 26 juin

Un bombardement a fait au moins un mort et six blessés à Kiev tandis qu'en Bavière, les dirigeants du G7 se sont moqués de Vladimir Poutine.

Article rédigé par franceinfo
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Des secouristes ukrainiens travaillent à l'extérieur d'un immeuble résidentiel endommagé par des missiles russes à Kiev, le 26 juin 2022. (SERGEI SUPINSKY / AFP)

Kiev prise pour cible. La capitale ukrainienne a été touchée par des bombardements pour la première fois depuis des semaines. En Allemagne, les dirigeants du G7 étaient réunis pour évoquer de nouvelles sanctions contre la Russie. Franceinfo revient sur ce qu'il faut retenir de la journée du dimanche 26 juin.

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Kiev bombardée

Quatre missiles ont atteint dans la matinée un quartier d'habitation proche du centre de Kiev. "Un corps a été retrouvé, six habitants ont été blessés dont quatre ont été hospitalisés parmi lesquels une fille de sept ans", a déclaré le maire de la capitale ukrainienne, Vitaly Klitschko. Il n'a pas donné d'informations supplémentaires sur la personne décédée. Il s'agit d'"intimider les Ukrainiens (...) à l'approche du sommet de l'Otan", a-t-il poursuivi, quelques jours avant le sommet de l'Alliance atlantique, du 28 au 30 juin à Madrid. Le président américain Joe Biden a dénoncé un acte de "barbarie".

Moscou assure avoir frappé une usine d'armement à Kiev

En réponse aux accusations internationales, la Russie affirme avoir frappé dimanche une usine de production de missiles à Kiev. Moscou qualifie de "fake" les affirmations selon lesquelles elle a touché une zone résidentielle de la capitale ukrainienne. C'est l'usine d'armement Artiom qui, "en tant qu'infrastructure militaire, était la cible", a déclaré le ministère de la Défense russe dans un communiqué. Il a ajouté que les dégâts causés à un immeuble résidentiel voisin étaient dus à un missile ukrainien de défense anti-aérienne.

Boris Johnson opposé à une solution négociée "maintenant"

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a mis en garde dimanche Emmanuel Macron contre la tentation d'une solution négociée "maintenant" en Ukraine au risque de prolonger "l'instabilité mondiale", a rapporté Downing Street. Les deux dirigeants "ont convenu qu'il s'agissait d'un moment critique pour l'évolution du conflit et qu'il était possible de renverser le cours de la guerre", a précisé un porte-parole du gouvernement britannique, après leur entrevue en marge du sommet du G7 qui se tient en Bavière (sud de l'Allemagne).

Vladimir Poutine moqué au G7

Les grands dirigeants mondiaux, réunis en Bavière pour le sommet du G7, se sont amusés dimanche à ironiser sur l'image virile volontiers affichée par le président russe Vladimir Poutine. Celui qui a ouvert les "hostilités" est le Premier ministre britannique, Boris Johnson : "On garde les vestes ? On les enlève ?", s'interroge-t-il, alors qu'il est en train de s'asseoir à la table de travail. Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, suggère alors d'attendre la photo officielle pour tomber la veste. Boris Johnson relance : "nous devons montrer que nous sommes plus forts que Poutine." Une boutade qui a inspiré le Premier ministre canadien qui a fait référence à une séquence culte de Vladimir Poutine. "Nous allons avoir droit à la démonstration d'équitation torse-nu", renchérit Justin Trudeau. Il fait alors référence à une fameuse séance photo de Vladimir Poutine à cheval torse-nu en 2009.

L'Ukraine réclame plus d'armes et de sanctions contre Moscou

"Le sommet du G7 doit répondre par plus de sanctions contre la Russie et plus d'armes lourdes pour l'Ukraine", a exhorté sur Twitter Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne, à la suite d'une frappe russe plus tôt dans la matinée sur un quartier résidentiel proche du centre de Kiev.

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