Envoi de troupes françaises en Ukraine : Matthieu Valet, candidat RN aux élections européennes, juge les déclarations d’Emmanuel Macron "irresponsables"

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Envoi de troupes françaises en Ukraine : Matthieu Valet, candidat RN aux élections européennes, juge les déclarations d’Emmanuel Macron "irresponsables"
Envoi de troupes françaises en Ukraine : Matthieu Valet, candidat RN aux élections européennes, juge les déclarations d’Emmanuel Macron "irresponsables" Envoi de troupes françaises en Ukraine : Matthieu Valet, candidat RN aux élections européennes, juge les déclarations d’Emmanuel Macron "irresponsables" (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Matthieu Valet, candidat Rassemblement national (RN) aux élections européennes, est l’invité politique du 19/20 info, jeudi 2 mai. Il réagit notamment aux récents propos d’Emmanuel Macron sur l’éventuel envoi de troupes françaises en Ukraine.

Emmanuel Macron a réaffirmé, dans une interview à The Economist, qu’il n’excluait pas d’envoyer des troupes au sol en Ukraine "si les Russes devaient aller percer les lignes de front". Une déclaration "irresponsable" selon Matthieu Valet, candidat Rassemblement national (RN) aux élections européennes. "Aujourd’hui, la Russie a l’arme nucléaire, la France également. (…) Cette escalade des mots ne présage en rien une escalade derrière qui pourrait être guerrière", ajoute-t-il, précisant que le RN est "contre l’envoi des troupes au sol en Ukraine" mais aussi "contre l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN et dans l’Union européenne".

Matthieu Valet refuse la "politique-fiction"

Alors que le candidat RN a partagé sa crainte que l’envoi de troupes françaises sur le sol ukrainien n’engage "tous les autres pays de l’OTAN", l’éditiorialiste Gilles Bornstein lui a rappelé que l’article 5 de l’OTAN vaut seulement pour la défense d’un pays membre de l’OTAN. "Je pense que la diplomatie et les mots doivent remplacer les armes et les propos outranciers et guerriers", répond le candidat RN. Quant à l’éventualité que les Russes percent la ligne de front, Matthieu Valet rétorque ne pas être "dans la politique-fiction".

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