Énergie : quels sont les risques en Europe si le gaz russe est coupé ?
La Russie a déjà interrompu ses livraisons de gaz en Bulgarie et en Pologne. Si toute l’Europe n’a plus accès à cette ressource, elle pourrait se tourner vers d’autres fournisseurs ou vers d’autres types d’énergie.
La Russie va stopper ses livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie, une ressource vitale pour l’Europe. À titre d’exemple, si la France est dépendante à 17% du gaz russe, d’autres le sont davantage comme l’Italie (43%), l’Allemagne (66%) et surtout la Hongrie (95%). Alors existe-t-il d’autres fournisseurs vers lesquels se tourner ? Il y a tout d’abord la Norvège qui couvre 20% des besoins européens, mais aussi l’Algérie (12%) et le Qatar (5%). L’Europe pourrait importer du gaz liquéfié des États-Unis qui serait transporté via des bateaux. Un gaz qui coûte cher à l’import et qui s’avère aussi plus difficile à utiliser.
Paris mise sur le biométhane
Pour l’instant, chaque État cherche ses propres solutions. Paris mise sur le biométhane qui est produit à partir du fumier des agriculteurs. Berlin (Allemagne) opte pour le charbon qui est beaucoup plus polluant. En cas de coupure générale, une solidarité énergétique entre les États pourrait aussi se mettre en place. Pour les experts, à court terme, il parait impossible de remplacer le gaz russe sans diminuer notre consommation et donc, notre chauffage.
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