À propos de la question ukrainienne, Vincent Hugeux, journaliste grand reporter estime que c’est Emmanuel Macron qui dirigera la manœuvre s’agissant de l’Ukraine. "Il incarne jusqu’à la caricature le dogme gaullien des dossiers régaliens" précise-t-il. Pour lui, ni Jean Castex, ni Jean-Yves Le Drian n’ont véritablement réussi à peser de manière autonome. Un 'quoi qu’il en coûte - acte 2' ?Concernant Elisabeth Borne, tout juste nommée Première ministre, il s’agira essentiellement de travailler à des amortisseurs sociaux pour l’impact des sanctions au long cours imposées à la Russie. "Il faut faire en sorte qu’il n’y ait pas d’érosion de l’empathie pour le peuple ukrainien", analyse Vincent Hugeux. Et de poursuivre : "Elisabeth Borne aura pour mission de mettre en musique un ‘quoi qu’il en coûte - acte 2’ pour faire en sorte que le contrecoup des sanctions ne pèse pas sur les foyers les plus modestes." Cela permettra à Emmanuel Macron de continuer à incarner à la fois une forme de fermeté sans oublier de maintenir des canaux ouverts avec Vladimir Poutine.