Guerre en Ukraine : Donald Trump annonce qu'il rencontrera Volodymyr Zelensky vendredi matin

Ce direct est désormais terminé. Merci de l'avoir suivi.

Une rencontre inédite. L'ex-président américain et candidat républicain Donald Trump a annoncé jeudi 26 septembre qu'il recevra, vendredi matin, le chef d'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky. "Comme vous le savez, Zelensky a réclamé de me rencontrer. Je vais le rencontrer demain matin vers 9 heures 45 à la Trump Tower", située à New York, a-t-il déclaré lors d'une allocution à la presse.

Aucun autre détail n'a filtré concernant ce rendez-vous, alors que Volodymyr Zelensky est en visite aux Etats-Unis pour obtenir de l'aide militaire et l'autorisation d'utiliser des armes à longue portée sur le sol russe. S'il est élu, Donald Trump promet notamment de réunir Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche, 24 heures seulement après son investiture en janvier 2025 et ainsi mettre fin à trois ans de guerre. 

Une aide de de plus 8 milliards  de dollars. Le président américain Joe Biden a annoncé jeudi une "augmentation" de l'aide militaire à l'Ukraine, avec une enveloppe de près de 8 milliards de dollars et de nouvelles munitions de longue portée. "La Russie ne l'emportera pas", a lancé le dirigeant américain au sortir de cette rencontre, sans mentionner l'autorisation ou non de tirer vers la Russie des missiles de longue portée fabriqués aux Etats-Unis. Joe Biden a par ailleurs appelé à la tenue d'un sommet de haut niveau avec 50 alliés de l'Ukraine, en Allemagne en octobre. 

Rendez-vous avec les parlementaires. Volodymyr Zelensky se rendra également au Capitole, pour des réunions avec plusieurs parlementaires de haut rang, notamment au Sénat. Il n'échangera toutefois pas avec le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, qui a affirmé avoir un empêchement.

La doctrine nucléaire russe. Le Kremlin a déclaré que le changement de doctrine russe concernant le recours à l'arme nucléaire, annoncé mercredi par Vladimir Poutine, devait être considéré comme un "signal" pour les Occidentaux. Vladimir Poutine avait annoncé que la Russie étudierait la "possibilité" du recours à l'arme nucléaire en cas de "lancement massif" d'avions, missiles ou drones contre son territoire. "C'est un signal qui met en garde ces pays contre les conséquences d'une participation à une attaque contre notre pays avec divers moyens, pas nécessairement nucléaires", a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov. L'Union européenne a, de son côyé, rejeté "avec force" les nouvelles menaces nucléaires russes, dénonçant le comportement "irresponsable et inacceptable" du président russe.