Les victimes civiles des bombardements russes en Ukraine continuent de s'accumuler. Une nouvelle frappe de Moscou a fait huit morts et 21 blessés parmi les civils à Lyssytchansk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur régional Serguiï Gaïdaï, lundi 27 juin. "Les Russes ont tiré sur une foule de gens avec des lance-roquettes multiples Ouragan, au moment où les civils collectaient de l'eau depuis une citerne" , explique le responsable. Lyssytchansk est la dernière grande ville qui n'est pas encore tombée aux mains des troupes russes dans la région de Louhansk, après la chute de Sievierodonetsk. Ce direct est maintenant terminé.• Au moins 15 morts et 50 blessés après une frappe russe sur un centre commercial à Krementchouk, dans le centre du pays. Un millier de personnes se trouvaient à l'intérieur, selon les autorités locales. Un nouveau bilan fait état de 13 morts et au moins 50 blessés, dont 21 sont hospitalisés et six se trouvent dans un état grave, a précisé Kyrylo Tymochenko, le chef adjoint de l'administration présidentielle. "Cette attaque épouvantable a montré une fois de plus les profondeurs de la cruauté et de la barbarie dans lesquelles le dirigeant russe est prêt à tomber", a réagi le Premier ministre britannique Boris Johnson. Le Conseil de sécurité de l'ONU a prévu une réunion d'urgence demain à 21 heures heure de Paris, dont l'attaque du centre commercial "sera le sujet principal".• La Lituanie se dit visée par une cyberattaque "probablement" causée par la Russie. Les offensives, qui visaient des sites d'institutions publiques et d'entreprises et qui ont notamment causé l'arrêt des services fiscaux, ont déjà été "maîtrisées" selon le directeur du Centre national de cybersécurité. Le groupe de pirates informatique russe Killnet, qui a revendiqué l'attaque, l'a présenté comme une réponse aux mesures commerciales prises par la Lituanie contre la province russe de Kaliningrad, en application des sanctions européennes.• L'Ukraine "s'asseoit" à la table du G7. Volodymyr Zelensky a pris la parole la parole par visioconférence peu après 10 heures (heure de Paris), devant les dirigeants réunis au château d'Elmau (Allemagne), au pied des Alpes bavaroises. Le président ukrainien en a profité pour réclamer davantage d'armes pour son pays et un nouveau renforcement des sanctions occidentales contre Moscou.• Vladimir Poutine attendu au Tadjikistan mardi. Ce déplacement a été annoncé par le Kremlin lundi en fin de matinée. Il s'agira du premier déplacement du président russe depuis le début de la guerre.• Boris Johnson opposé à une solution négociée "maintenant". Le Premier ministre britannique a mis en garde Emmanuel Macron contre la tentation d'une solution négociée "maintenant" en Ukraine, au risque de prolonger "l'instabilité mondiale", a rapporté Downing Street. Les deux dirigeants "ont convenu qu'il s'agissait d'un moment critique pour l'évolution du conflit", a précisé un porte-parole du gouvernement britannique.