Guerre en Ukraine : la production de blé dans le pays devrait baisser de 40% en 2022-2023, estime une association de professionnels

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Un champs de blé près du village de Krasne, dans la région de Chernigiv, dans le nord de Kiev (Ukraine), le 5 juillet 2019. (ANATOLII STEPANOV / FAO / AFP)

Les exportations ukrainiennes devraient baisser de 50% sur la même période. Avant le début de la guerre, l'Ukraine était le quatrième exportateur mondial de blé et de maïs.

Ce qu'il faut savoir

La production ukrainienne de blé devrait baisser de 40% pour la saison 2022-2023, a indiqué mercredi 1er juin l'Association céréalière d'Ukraine, en raison de l'invasion russe en Ukraine. Les exportations devraient également chuter de 50%. "En dépit de l'occupation de territoires et de champs minés, l'Ukraine sera approvisionnée en céréales et pourra exporter une partie de la récolte", souligne cependant l'association de producteurs et exportateurs des céréales dans un communiqué. Ce direct est désormais terminé.

 Les exportations de gaz russe en chute. Les exportations de gaz russe ont baissé de 27,6% entre janvier et mai 2022 par rapport à cette même période en 2021, a annoncé mercredi 1er juin le géant russe Gazprom sur Telegram. Ces chiffres ne prennent pas en compte les pays de la Communauté des Etats indépendants, qui regroupe onze pays de l'ex-URSS. Le groupe n'a pas donné plus d'explications sur les raisons de cette baisse.

Le Kremlin dit ignorer le contexte de la mort du journaliste français. Le Kremlin a indiqué mercredi ne pas avoir de détails quant aux circonstances de la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine lors d'un bombardement attribué aux forces russes lundi. "Pour tirer des conclusions, il faut des informations détaillées sur où cela a eu lieu, dans quelles circonstances, ce qui est la vérité, ce qui ne l'est pas. Nous n'avons pas de telles informations", a affirmé le porte-parole de la présidence russe, avant de renvoyer vers le ministère de la Défense russe.

 La Russie s'organise face à l'embargo. Moscou dit prendre des mesures pour "minimiser" l'impact de l'embargo sur son pétrole."Il y a une réorientation [de l'économie russe] qui va nous permettre de minimiser les conséquences négatives", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, mercredi 1er juin, sans être plus précis. Ces propos répondent à l'embargo sur le pétrole russe décidé mardi par l'Union européenne.