Guerre en Ukraine : Joe Biden qualifie pour la première fois Vladimir Poutine de "criminel de guerre"

"Le président parlait avec son coeur et à partir de ce que vous avez vu à la télévision, c'est-à-dire les actions barbares d'un dictateur brutal", a réagi sa porte-parole Jen Psaki, peu après la déclaration du dirigeant américain. Ce direct est désormais fermé.

Le président américain, Joe Biden, le 16 mars 2022 à la Maison Blanche, à Washington (Etats-Unis). 
Le président américain, Joe Biden, le 16 mars 2022 à la Maison Blanche, à Washington (Etats-Unis).  (NICHOLAS KAMM / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Il emploie ces termes pour la première fois. Le président américain, Joe Biden, a qualifié son homologue russe Vladimir Poutine de "criminel de guerre", mercredi 16 mars, vingt-et-un jours après le début de l'invasion russe de l'Ukraine"C'est un criminel de guerre", a-t-il déclaré, sans plus de précisions, à une journaliste qui l'interrogeait alors qu'il quittait un événement à la Maison Blanche. "Le président parlait avec son coeur et à partir de ce que vous avez vu à la télévision, c'est-à-dire les actions barbares d'un dictateur brutal", a réagi sa porte-parole Jen Psaki peu après. Le Kremlin a rapidement répliqué, évoquant des propos "inacceptables et impardonnables". Ce direct est désormais fermé.

Un théâtre abritant "des centaines de civils" ciblé à Marioupol. Ce théâtre a été fortement endommagé par une frappe aérienne russe à Marioupol, port assiégé du sud-est de l'Ukraine, a afirmé la mairie de la ville mercredi. "L'avion a largué une bombe sur le bâtiment où s'abritaient des centaines de civils. Il est impossible d'établir le bilan dans l'immédiat car les bombardements des quartiers d'habitation se poursuivent", a écrit la mairie de Marioupol sur Telegram, en publiant une photo du théâtre dont la partie centrale est détruite. "L'entrée de l'abri est bloquée par les débris. Les informations sur les victimes sont en cours de vérification", a-t-elle ajouté. Le ministère russe de la Défense a pour sa part démenti, accusant le bataillon nationaliste ukrainien Azov de cette frappe. 

 Une aide supplémentaire d'un milliard de dollars pour l'Ukraine. Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a confirmé mercredi l'envoi de 800 millions de dollars d'aide militaire supplémentaire à l'Ukraine, soit une enveloppe totale d'un milliard de dollars en une semaine pour soutenir l'armée ukrainienne face à l'invasion russe. "A la demande" du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui s'est adressé mercredi matin au Congrès américain lors d'une visioconférence, "nous aidons l'Ukraine à se doter de systèmes de défense antiaérienne", a précisé Joe Biden lors d'une courte allocution. 

Le Conseil de l'Europe exclut la Russie. Le Conseil de l'Europe, garant de l'état de droit sur le continent, a exclu officiellement la Russie en raison de sa guerre lancée contre l'Ukraine. L'exclusion a été décidée au cours d'une "réunion extraordinaire" du Comité des ministres, l'organe exécutif de l'organisation. Quelques heures avant ce scrutin, Moscou avait pris les devants en annonçant officiellement qu'il claquait la porte du Conseil, organisation basée à Strasbourg, à laquelle le pays avait adhéré en 1996. 

L'opération militaire russe en Ukraine est un "succès", se félicite à nouveau Vladimir Poutine. Le président russe, Vladimir Poutine, a assuré une nouvelle fois ne pas avoir l'intention "d'occuper" l'Ukraine, mercredi lors d'une réunion gouvernementale diffusée à la télévision. L'autocrate a dans le même temps affirmé que Moscou ne laisserait pas ce pays devenir une "tête de pont" pour des "actions agressives" contre la Russie. Toujours selon ses propos, il a estimé que l'avalanche de sanctions et de condamnations occidentales frappant la Russie, son économie, ses sportifs et son monde de la culture était comparable aux persécutions antisémites. "L'Occident a fait tomber le masque de la décence et a commencé à agir de façon odieuse. Des parallèles s'imposent avec les pogroms antisémites", a-t-il déclaré, endossant le costume de victime.

Dix civils ont été tués par des tirs russes à Tchernihiv, annonce le parquet général ukrainien. Mercredi matin, dix personnes qui faisaient la queue pour acheter du pain à Tchernihiv, dans le nord de l'Ukraine, ont été tuées dans des tirs. Le Parquet ukrainien a ouvert une enquête pour "meurtres prémédités" commis à l'aide d'"armes à feu".

Volodymyr Zelensky réclame "des avions et des systèmes de défense anti-aérienne" devant le Congrès américain. Le président ukrainien s'est exprimé mercredi devant le Congrès américain réclamant pour son pays "des avions" et "des systèmes de défense aérienne". "Nous avons besoin d'une aviation puissante", a-t-il martelé. "Souvenez-vous de Pearl Harbor. (...) Notre pays fait face à la même chose tous les jours", a aussi lancé le président ukrainien. Avant de demander "davantage de sanctions" contre la Russie, qui frapperaient "tous les hommes et toutes les femmes politiques [russes] qui restent dans leur fonction". "Toutes les entreprises doivent quitter le marché russe sur le champ" et "toute l'Amérique doit se fermer aux produits russes."  "Etre le leader du monde, c'est être le leader de la paix", a-t-il insisté, en tee-shirt kaki depuis l'Ukraine, après avoir remercié Joe Biden pour son aide.  

Les négociations piétinent. L'Ukraine a rejeté, mercredi 16 mars, l'idée d'un modèle autrichien ou suédois de neutralité, présentée juste avant par Moscou comme un possible "compromis". C'est "l'option qui est discutée actuellement et qui peut être considérée comme celle d'un compromis", avait déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Ce statut neutre de l'Ukraine impliquerait notamment qu'elle renonce à rejoindre l'Otan.

L'AIE craint un "choc" sur l'offre pétrolière mondiale. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) dit craindre un "choc" sur l'offre pétrolière mondiale, à la suite des sanctions contre la Russie prises après son invasion de l'Ukraine. La guerre en Ukraine a créé une forte volatilité sur les marchés du pétrole, dont les cours se sont approchés de leurs records (le Brent a atteint 139,13 dollars le 7 mars) avant de refluer. La Russie est le plus gros exportateur mondial, avec 8 millions de barils par jour (mb/j) de pétrole brut et de produits raffinés à destination du reste du monde. 

Paris demande aux belligérants de "protéger" les journalistes. La France a rappelé, mercredi 16 mars, "l'obligation" pour les belligérants en Ukraine de "protéger" les journalistes couvrant le conflit, après la mort de quatre d'entre eux, dont un Franco-Irlandais, depuis le début de l'invasion russe le 24 février. 

Des explosions entendues à Kiev à l'aube. Alors que les forces russes resserrent leur étau sur Kiev, plusieurs fortes explosions ont été entendues à l'aube dans la capitale ukrainienne, qui s'est réveillée sous couvre-feu. Le maire de la ville, vidée d'au moins la moitié de ses 3,5 millions d'habitants depuis le début de l'invasion russe le 24 février, a décrété un couvre-feu de 36 heures entre mardi 20 heures (19 heures, heure de Paris) et jeudi 7 heures (6 heures, heure de Paris). 

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23h57 : Je vous disais tout à l'heure qu'un théâtre de Marioupol, abritant "des centaines de civils", avait été bombardé par l'armée russe dans la journée. Voici le reportage de France 2.

23h34 : Notre envoyée spéciale Hortense Leblanc est arrivée en conférence de presse à Pierre-Mauroy après la défaite de Lille contre Chelsea. Thomas Tuchel s'est assis mais le parterre de journalistes n'est pas là que pour parler de foot. La situation de Chelsea, touché par les sanctions visant son propriétaire Roman Abramovich, est extrêmement préoccupante.

22h25 : Le Conseil de l'Europe coupe les ponts avec Moscou. Le garant de l'Etat de droit sur le continent a exclu officiellement la Russie aujourd'hui, en raison de son invasion de l'Ukraine. Son bras judiciaire, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), suspend par conséquent l'examen des requêtes concernant Moscou.

07h37 : Après Sergiy Stakhovski et Andreï Medvedev, un autre ancien de joueur de tennis ukrainien s'engage dans la guerre. Alexandr Dolgopolov, 33 ans, est retourné dans son pays pour prendre les armes et défendre sa ville natale de Kiev. "Avant, c'était des raquettes et des cordes, maintenant c'est ça", écrit l'ancien numéro 13 mondial sur Twitter, en publiant une photo de son casque, son arme et ses munitions.

07h34 : Le théâtre de Marioupol, que l'armée russe a bombardé un peu plus tôt dans la journée, était situé en plein centre-ville. Sur cette image satellite, c'est le bâtiment avec un toit rouge. Un journaliste rapporte que le mot "enfant" était écrit en gros sur le sol : l'endroit servait en effet de refuge pour les habitants.

07h30 : Le Kremlin n'a pas apprécié les mots de Joe Biden, qui a tout à l'heure qualifié Vladimir Poutine de "criminel de guerre". "Nous considérons comme inacceptable et impardonnable une telle rhétorique du chef de l'Etat, dont les bombes ont tué des centaines de milliers de personnes dans le monde entier", a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, cité par les agences TASS et Ria Novosti.

07h27 : Petro Porochenko invite Emmanuel Macron à se rendre à Kiev. Invité de LCI ce soir, et vêtu d'un gilet pare-balles, l'ancien président ukrainien estime que "ce serait un très grand symbole de solidarité".

20h49 : Le président américain a eu cette phrase devant une journaliste qui l'interrogeait alors qu'il quittait un événement consacré à la lutte contre les violences conjugales à la Maison Blanche. Sa porte-parole Jen Psaki a aussitôt expliqué le contexte : "Le président parlait avec son cœur et à partir de ce que vous avez vu à la télévision, c'est-à-dire les actions barbares d'un dictateur brutal."

20h44 : Joe Biden qualifie pour la première fois Vladimir Poutine de "criminel de guerre".

07h24 : Cinq corps, dont ceux de trois enfants, ont été retrouvés aujourd'hui dans les décombres d'un immeuble d'habitation touché par une frappe à Tchernihiv, annoncent les secouristes de cette ville du nord de l'Ukraine.

20h23 : Compétent en matière de crimes contre l'humanité, le parquet antiterroriste indique que l'enquête est rendue possible par la nationalité française du journaliste. Elle est ouverte pour "atteinte volontaire à la vie d'une personne protégée par le droit international" et "attaque délibérée contre une personne civile qui ne participe pas directement aux hostilités".

Pierre Zakrzewski à Kiev (Ukraine), le 14 mars 2022. (- / FOX NEWS / AFP)(FOX NEWS / AFP)

20h23 : Une enquête a été ouverte en France sur un possible crime de guerre après la mort, lundi en Ukraine, de Pierre Zakrzewski, un journaliste franco-irlandais.

20h15 : Après cinq jours en captivité, le maire de Melitopol a été libéré. Dans une vidéo postée sur Telegram, le président ukrainien Volodymyr Zelensky lui parle au téléphone et se dit "content d'entendre la voix d'un homme vivant". "Je vais beaucoup mieux. Merci de ne pas m'avoir abandonné. Il me faut un ou deux jours pour me remettre et ensuite je suis à vos ordres pour contribuer à notre victoire", lui répond Ivan Fedorov.

Un autre maire, celui de la ville de Dniproroudné, a été capturé dimanche.

19h39 : Si on ne connaît toujours pas le premier bilan du bombardement d'un théâtre à Marioupol, c'est que l'accès est très compliqué pour les secours. "L'entrée de l'abri est bloquée par les débris. Les informations sur les victimes sont en cours de vérification", explique la mairie.

De son côté, le ministère russe de la Défense dément avoir largué une bombe. Il met l'explosion sur le compte du bataillon nationaliste ukrainien Azov. Si vous avez déjà oublié de quoi il s'agit, cet article est fait pour vous.

19h16 : Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, le ciel aux frontières est de l'Europe est scruté de très près. Et c'est depuis la base aérienne de Lyon Mont-Verdun que ça se passe. Franceinfo a pu visiter ces lieux habituellement fermés au public. Reportage de Franck Cognard.

Chaque jour, plus d'une centaine de vols militaires des pays de l'Otan s'affichent sur les écrans du Centre Air de planification et de conduite des opérations, situé sur la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun. (ARMÉE DE L'AIR ET DE L'ESPACE)

(ARMÉE DE L'AIR ET DE L'ESPACE)



19h04 : Située dans le sud-est de l'Ukraine, la ville de Marioupol est depuis plus de deux semaines assiégée par l'armée russe. La situation humanitaire y est dramatique, comme le montrait ce reportage de France 2 réalisé il y a quelques jours.

19h01 : La mairie de Marioupol annonce que l'armée russe a bombardé l'un de ses théâtres. Interrogé par la BBC, un adjoint au maire précise qu'entre 1 000 et 1 200 personnes avaient trouvé refuge à l'intérieur. "Il est impossible d'établir le bilan dans l'immédiat, car les bombardements des quartiers d'habitation se poursuivent", écrit la municipalité sur Telegram.

18h47 : Lors d'une courte allocution à l'instant, le président des Etats-Unis a aussi confirmé l'envoi de 800 millions de dollars d'aide militaire supplémentaire à l'Ukraine. Ce qui donne au total une enveloppe d'un milliard de dollars en une semaine. Joe Biden a aussi dit qu'il voulait faire "payer à Poutine le prix fort".

18h33 : De l'argent mais pas seulement. Joe Biden vient d'annoncer l'envoi en Ukraine de drones et de systèmes de défense anti-aérienne à plus longue portée. C'est une "demande" du président ukrainien Volodymyr Zelensky qui s'est adressé dans la matinée au Congrès américain.

17h55 : L'invasion de l'Ukraine et les sanctions contre la Russie ont désordonné le marché mondial de l'agroalimentaire : les deux pays sont d'importants producteurs, de blé notamment. Au point que l'ONU s'inquiète d'un risque de famines dans des régions du monde très éloignées de Kiev. On vous explique pourquoi.



(ANATOLII STEPANOV / FAO / AFP)

17h31 : "Le système de santé est devenu une cible (...). Cela commence à faire partie de la stratégie et des tactiques de la guerre. C'est totalement inacceptable, c'est contraire au droit humanitaire international (...) Nous n'avons jamais vu ailleurs dans le monde autant d'attaques sur le système de santé."

L'Organisation mondiale de la Santé s'inquiète de l'état "critique" du système de santé ukrainien. Elle affirme avoir authentifié 43 attaques ayant visé des installations médicales ou des travailleurs du secteur depuis le début de l'invasion.

17h26 : Les chefs des Eglises catholique et orthodoxe russe, le pape François et le patriarche Kirill, se sont entretenus au sujet de l'Ukraine. Ils ont souhaité "une paix équitable" et la nécessité de mesures pour "surmonter les conséquences" du conflit, selon un communiqué du patriarcat de Moscou. Le patriarche Kirill avait apporté son soutien à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la présentant comme un affrontement contre "les forces du mal".

17h23 : L'armée ukrainienne affirme que des tirs de lance-roquettes ont visé ces civils il y a moins d'une heure, sur la route de Marioupol à Zaporijia, et avance que plusieurs civils ont été tués et d'autres blessés, dont un enfant, gravement touché.

17h23 : L'armée ukrainienne accuse l'armée russe d'avoir tiré sur des civils fuyant Marioupol, faisant "des morts".

17h14 : La Russie annonce avoir bloqué l'accès au site internet de la BBC, le service public britannique. "Ce n'est que la début des répliques à la guerre de l'information lancée par l'Occident contre la Russie", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, sur la messagerie Telegram.

17h12 : Le réseau électrique ukrainien est désormais "connecté" au réseau européen, a annoncé Barbara Pompili, la ministre française de la Transition écologique. Ce raccordement permet de pallier plus facilement à un problème d'approvisionnement dû aux destructions de l'armée russe. Le réseau de la Moldavie est aussi concerné.

17h04 : La Cour pénale internationale, une institution indépendante des Nations unies à ne pas confondre avec la Cour internationale de justice, enquête de son côté sur des allégations de crime de guerre en Ukraine. Son procureur, Karim Khan, est arrivé en Ukraine aujourd'hui, et s'est entretenu avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

16h55 : La Cour internationale de justice (CIJ), plus haut tribunal de l'ONU, ordonne à la Russie de suspendre immédiatement ses opérations militaires en Ukraine.

16h44 : L'exclusion de la Russie du Conseil de l'Europe a pour conséquence sa sortie de la Convention européenne des droits de l'homme, privant ses 145 millions de citoyens d'un accès à la Cour européenne des droits de l'homme.

16h52 : Le Conseil de l'Europe a officiellement exclu la Russie, lors d'une réunion extraordinaire de son Comité des ministres. Cette exclusion était demandée lundi par l'Ukraine, et Moscou avait annoncé hier entamer la procédure pour quitter l'organisation de défense des droits de l'homme en Europe.

16h31 : La France a "l'objectif de sortir intégralement du gaz et du pétrole russe d'ici à 2027", affirme Jean Castex. Les capacités d'importation de gaz naturel liquéfié devront être renforcées, ainsi que les capacités en énergies renouvelables et en biogaz, affirme-t-il. Il promet aussi "un renforcement des aides pour décarboner les réseaux de chaleur". Autant de mesures à long terme qui dépendent, bien sûr, du résultat de l'élection présidentielle.

16h12 : Tout à l'heure, Vladimir Poutine a minimisé les conséquences des sanctions économiques sur la Russie, et a promis d'augmenter "le minimum vital, les salaires de fonctionnaires", les retraites, et de supprimer des entraves administratives pour les affaires.

16h09 : "Nous avons le devoir de nous préparer à une crise longue, et à accepter que les mesures que nous avons déjà prises et celles que nous pourrions prendre demain aient des conséquences potentiellement lourdes pour la Russie mais aussi, à un moindre degré, sur nos économies."

16h07 : "Nous devons assumer d'engager avec la Russie un rapport de force politique et économique sans concessions aucune. (...) Ces mesures portent. Elles ont déjà fragilisé l'économie russe."

16h04 : La plateforme en ligne du gouvernement a reçu plus de 90 000 propositions d'hébergements pour des réfugiés fuyant l'Ukraine, affirme Jean Castex. Plus de 5 300 personnes ont déjà bénéficié d'un hébergement.

16h03 : "Des militaires russes ont tiré sur des personnes qui faisaient la queue pour acheter du pain près d'une épicerie dans un quartier d'habitation" de cette ville située au nord de Kiev, affirme le parquet ukrainien dans son communiqué.

16h02 : Dix civils ont été tués par des tirs russes à Tchernihiv, annonce le parquet général ukrainien.

15h51 : Si vous avez raté l'intervention du président ukrainien Volodymyr Zelensky devant le Congrès américain, la voici en vidéo, dans une version traduite.

15h49 : Une des ballerines stars du Bolchoï, Olga Smirnova, quitte la prestigieuse troupe russe pour rejoindre le Dutch National Ballet, à Amsterdam, annonce ce dernier dans un communiqué. "Smirnova a été très claire dans sa récente dénonciation de l'invasion russe de l'Ukraine, ce qui rend intenable son travail dans son pays natal", écrit l'institution néerlandaise.



(Yann COATSALIOU / AFP)

15h30 : La Maison Blanche annonce le premier échange diplomatique direct entre les Etats-Unis et la Russie depuis des mois : un échange téléphonique entre le conseiller à la sécurité nationale américain, Jake Sullivan, et le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie, Nikolaï Patrouchev.

Selon la présidence, l'Américain a mis en garde son interlocuteur des "conséquences" si l'armée russe utilisait des armes chimiques ou biologiques en Ukraine, et a déclaré que "si la Russie est sérieuse au sujet de la diplomatie, Moscou devrait arrêter d'attaquer des villes ukrainiennes".

15h23 : Tout en affirmant que les sanctions économiques n'ont pas d'effet sur la Russie, Vladimir Poutine les dénonce et endosse le costume de victime : "Des parallèles s'imposent avec les pogroms antisémites", déclare-t-il. Il tient ces propos lors d'une réunion gouvernementale diffusée à la télévision russe.

15h17 : Le président russe réitère, comme depuis des semaines, qu'il n'a pas l'intention "d'occuper" l'Ukraine, mais d'empêcher qu'elle devienne une "tête de pont" pour des "actions agressives" contre la Russie. Il n'annonce aucun changement de statégie de l'armée russe.

15h11 : Vladimir Poutine s'exprime en ce moment à la télévision russe. L'invasion de l'Ukraine, qu'il qualifie d'"opération", "se déroule avec succès, en stricte conformité avec les plans préétablis", affirme le président russe.

15h01 : Sur le front diplomatique, la Turquie, pays membre de l'Otan mais ayant refusé de s'associer aux sanctions contre Moscou, poursuit ses efforts de médiation. Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, est à Moscou aujourd'hui, et doit se rendre le lendemain en Ukraine.

14h28 : Ovationné par les membres du Congrès des Etats-Unis, le président ukrainien a également proposé la création d'une "union de pays responsables pour la paix", qui acheminerait de l'aide et des armées à l'Ukraine, mais répondrait aussi aux pandémies et aux catastrophes humanitaires dans le monde. Il a conclu en appelant Joe Biden à être "un leader de la paix".



(SARAH SILBIGER / POOL / AFP)