Guerre en Ukraine : le Royaume-Uni et l'Allemagne sont "aux côtés de l'Ukraine" face à la Russie, assure le roi Charles III

Une déclaration qui intervient au premier jour d'une visite d'Etat du souverain en Allemagne.

Le roi Charles III et le président allemand Frank-Walter Steinmeier arrivent au château de Bellevue, à Berlin, le 29 mars 2023.
Le roi Charles III et le président allemand Frank-Walter Steinmeier arrivent au château de Bellevue, à Berlin, le 29 mars 2023. (JENS BUTTNER / DPA / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Le roi Charles III a affirmé mercredi 29 mars, dans la soirée, que le Royaume-Uni et l'Allemagne se tenaient "aux côtés" de l'Ukraine pour défendre "la liberté" face à l'agression de la Russie. "Nous nous tenons côte à côte pour protéger et faire progresser nos valeurs démocratiques partagées", a-t-il ajouté lors d'un discours au premier jour d'une visite d'Etat en Allemagne. Ce direct est terminé.

Premier aveu de la Russie. Vladimir Poutine a admis pour la première fois, mercredi, que les sanctions internationales visant Moscou "peuvent" avoir des conséquences "négatives" à "moyen terme" sur l'économie nationale. Depuis le début du conflit, une pluie de sanctions internationales touche de nombreux secteurs de l'activité russe, dont celui stratégique des hydrocarbures. Si le chômage en Russie "est à son niveau le plus bas", à 3,6%, et que l'inflation "va tomber en dessous des 4%", selon Vladimir Poutine, "cela ne veut pas dire que tous les problèmes ont déjà été résolus", a-t-il prévenu. 

Deuxième visite de l'AIEA à Zaporijjia. Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est arrivé mercredi à la centrale nucléaire de Zaporijjia (Ukraine), la plus grande centrale nucléaire d'Europe, désormais occupée par les forces russes. Le chef de l'AIEA et sa délégation doivent "voir comment la situation a évolué à la centrale nucléaire de Zaporijjia, parler avec les ingénieurs nucléaires qui l'opèrent", a précisé sur Telegram l'opérateur ukrainien, Energoatom.

Près de 20 000 enfants ukrainiens déportés, d'après l'Ukraine. Au total, à ce stade, les autorités ukrainiennes ont recensé 19 514 enfants ukrainiens illégalement déportés par la Russie, selon le bureau national d'information du ministère de la Réintégration. A peine plus de 300 enfants – 327 – ont pu rentrer en Ukraine. Les familles décrivent à chaque fois le même scénario avec des enfants envoyés en colonie pour deux semaines et qui ne sont jamais revenus.

Joe Biden se dit "préoccupé" par le déploiement d'armes en Biélorussie. "Ce sont des paroles dangereuses et c'est préoccupant", a déclaré le président américain Joe Biden, en réaction à la décision de Vladimir Poutine de déployer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie. Selon les renseignements américains, ce transfert n'a pas encore eu lieu. "Ils ne l'ont pas encore fait", a répété le président des Etats-Unis.

L'Assemblée nationale reconnaît l'Holodomor comme un génocide. La chambre basse française a reconnu comme un génocide l'Holodomor, une famine provoquée au début des années 1930 en Ukraine par les autorités soviétiques, et qui avait provoqué la mort de plusieurs millions de personnes. Sur Twitter, le président Volodymyr Zelensky a exprimé sa "reconnaissance envers les députés de l'Assemblée nationale pour cette décision historique"

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #UKRAINE

23h13 : Voici les contenus qu'il ne fallait pas manquer sur notre site aujourd'hui :

• Ce reportage de Raphaël Godet, Fabien Magnenou et Mathieu Dreujou à Mikolaïv, pour le premier anniversaire d'une frappe de missile meurtrière.

• Ce reportage de Rachel Rodrigues dans une école d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), où une institutrice expérimente une méthode d'éducation innovante.

• Ce moteur de recherche sur les performances des lycées, réalisé par Mathieu Lehot-Couette.

21h58 : Aux États-Unis, la quantité de munitions d'artillerie utilisée depuis le début du conflit entre l'Ukraine et la Russie inquiète l'armée américaine sur l'état de ses propres stocks. "L'incroyable niveau de consommation de munitions" est une "grande leçon" du conflit, qui reste une "guerre régionale limitée", a déclaré le général Mark Milley, chef d'état-major. "Nous avons encore du travail pour s'assurer que nos (...) stocks sont prêts" afin de faire face à toutes les situations, a-t-il affirmé.

21h46 : Les sanctions peuvent avoir des conséquences "négatives" sur l'économie russe, admet ce soir pour la première fois le président russe Vladimir Poutine. Depuis le début du conflit, une pluie de sanctions touche de nombreux secteurs de l'activité russe, dont celui stratégique des hydrocarbures.

20h05 : Visée par de lourdes sanctions économiques occidentales et des embargos sur ses hydrocarbures en raison de son offensive contre l'Ukraine, la Russie ne recule devant rien pour exporter son or noir. C'est un commerce de l'ombre. Pas vraiment illicite, mais tout est fait pour que ces échanges passent sous les radars. Explications de notre journaliste Jean-Sébastien Soldaïni.

18h50 : Il y a un an, le siège de l'administration de Mykolaïv a été éventré par une frappe de missiles, tuant 37 personnes. Nos journalistes Raphaël Godet, Fabien Magnenou et Mathieu Dreujou ont assisté aux commémorations, ils racontent dans cet article.

Les habitants de Mykolaïv (Ukraine) se recueillent, le 29 mars 2023, devant le siège de l'administration régionale, visée par une frappe il y a un an. (MATHIEU DREUJOU / FRANCE TELEVISIONS)

(MATHIEU DREUJOU / FRANCE TELEVISIONS)

15h45 : Après avoir vanté ces derniers mois l'adaptation de l'économie russe face aux sanctions, Vladimir Poutine reconnaît pour la première fois que les mesures internationales "peuvent vraiment avoir un impact négatif" sur le pays "à moyen terme".




(Gavriil Grigorov/AP/SIPA)

15h37 : Face à l'échec de sa tentative de mettre en place une zone de sécurité autour de la centrale de Zaporijjia, le chef de l'Agence internationale de l'énergétique atomique entend désormais "proposer des mesures réalistes" en vue d'un compromis portant sur la centrale en elle-même.

15h34 : En visite sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, s'inquiète d'une "hausse de l'activité militaire dans toute cette région". Il appelle à "éviter une catastrophe".

12h50 : Moins policé que le Kremlin, le Comité olympique russe a rapidement dénoncé des critères "inacceptables" et "discriminatoires", déplorant "une farce". De son côté, l'Ukraine s'est surtout réjouie que le CIO ait reporté sa décision sur une possible réintégration des athlètes dès les JO de Paris l'an prochain.

12h47 : "Nous continuerons à défendre les intérêts de nos athlètes de toutes les manières possibles."

Le Kremlin réagit à la recommandation du CIO de réintégrer les athlètes russes aux compétitions internationales sous bannière neutre, à titre individuel et à condition qu'ils n'aient pas soutenu le conflit en Ukraine.

11h49 : Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est arrivé à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, annonce l'opérateur ukrainien Energoatom. L'AIEA a maintes fois exprimé son inquiétude pour la sécurité du site, occupé depuis un an par les forces russes.

11h06 : La Suède annonce qu'elle va convoquer l'ambassadeur de Russie à Stockholm après ses propos hier, dans lesquels il estimait que la future adhésion à l'Otan de la Suède et la Finlande en ferait des "cibles légitimes" de "représailles de Moscou". Le chef de la diplomatie suédoise compte "dénoncer clairement cette tentative transparente d'influence".

11h05 : Bonjour @Partisans pas journalistes. Ce n'est pas un secret, ce point est abordé dans l'article consacré à ce vote, mais il est vrai que nous ne l'avons pas détaillé dans ce direct hier soir. La résolution de l'Assemblée qualifiant de génocide cette famine en Ukraine orchestrée par les autorités soviétiques a recueilli 170 votes pour et 2 votes contre, qui émanent de deux députés du groupe communiste. "Nous refusons de contribuer à la politisation des enjeux de mémoire et d'histoire", a expliqué Jean-Paul Lecoq, l'un de ces deux élus.

Aucun député de La France insoumise n'a pris part au vote, tandis que 12 socialistes et 8 écologistes ont voté le texte – le détail du scrutin sur le site de l'Assemblée ne permet pas de savoir si d'autres étaient présents mais ce sont abstenus. A la tribune, le député LFI Bastien Lachaud a décrit l'Holodomor comme un "crime" d'une "ampleur monstrueuse" mais mis en doute sa correspondance avec la définition juridique d'un génocide.

11h03 : Aucune mention sur ce site du fait que les seuls votes contre la reconnaissance de l’Holodomor viennent de la Nupes. Y avait pas besoin de confirmation mais une nouvelle illustration de pour qui vous roulez

10h52 : L'administration d'occupation russe à Melitopol, dans la région de Zaporijjia, affirme que la ville a été frappée par des tirs des roquettes de l'armée ukrainienne. Elle ne signale pas de blessés, mais affirme que ces frappes ont privé d'électricité la ville et des villages alentours. Le maire ukrainien de Melitopol, en exil, dit espérer "des bonnes nouvelles" des forces ukrainiennes.

08h35 : "S'il semble encore à quelqu'un que cela améliorera d'une manière ou d'une autre la sécurité de l'Europe, soyez certains que les nouveaux membres du bloc hostile deviendront une cible légitime pour les mesures de représailles russes, y compris celles de nature militaire".

L'adhésion future de la Suède et la Finlande à l'Otan les expose à des représailles, a mis en garde hier l'ambassadeur russe à Stockholm, dans un texte publié sur le site de la mission russe en Suède. Si l'adhésion suédoise est toujours bloquée par la Turquie et la Hongrie, cette dernière a ratifié l'entrée de la Finlande dans l'alliance, et Ankara devrait faire de même prochainement.

06h43 : Hier soir, Joe Biden a réagi à l'annonce par la Russie du déploiement d'armes nucléaires en Biélorussie, son voisin et proche allié. "Ce sont des paroles dangereuses et c'est préoccupant", a jugé le président des Etats-Unis, s'exprimant auprès de journaliste à la Maison Blanche. Il a cependant réitéré les affirmations américaines selon lesquelles ce transfert n'est pour l'instant qu'une annonce : "Ils ne l'ont pas encore fait".

07h32 : Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi doit visiter aujourd'hui la centrale nucléaire de Zaporijjia, pour la deuxième fois depuis le début de l'offensive russe en Ukraine. L'AIEA mène depuis plusieurs mois des consultations pour mettre en place une zone de protection autour du site, occupé par l'armée russe, et où l'inquiétude demeure, comme nous le racontions hier.