Guerre en Ukraine : le pape pleure en public en évoquant l'Ukraine "martyrisée"

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Le pape François, ému, après avoir récité une prière au nom du peuple ukrainien, lors de la cérémonie d'hommage à la Vierge Marie au cours de la fête de l'Immaculée Conception, à Rome (Italie), le 8 décembre 2022. (VINCENZO PINTO / AFP)
"Ô Vierge Immaculée, j'aurais voulu t'apporter aujourd'hui le remerciement du peuple ukrainien...", a-t-il déclaré, au cours de la fête de l'Immaculée Conception, avant de s'interrompre, brisé par l'émotion.

Ce qu'il faut savoir

Une scène rare et émouvante. Le pape François n'a pas pu réprimer ses larmes en évoquant une Ukraine "martyrisée" du fait de la guerre, lors d'une cérémonie en public jeudi 8 décembre dans le centre de Rome. A l'occasion de la traditionnelle cérémonie d'hommage à la Vierge au cours de la fête de l'Immaculée Conception, le souverain pontife s'est rendu près de la place d'Espagne. "Ô Vierge Immaculée, j'aurais voulu t'apporter aujourd'hui le remerciement du peuple ukrainien...", a-t-il déclaré, lisant son discours debout, avant de s'interrompre, brisé par l'émotion. Le pape, en larmes, est ensuite resté silencieux de longues secondes, puis la foule présente l'a chaleureusement applaudi. Ce direct est maintenant terminé. 

Vladimir Poutine évoque de nouvelles frappes russes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Les frappes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes, dont les précédentes salves ont provoqué des coupures d'électricité et d'eau massives, vont se poursuivre, assure Vladimir Poutine. "Oui, nous le faisons, mais qui a commencé ?", a-t-il lancé en marge d'une cérémonie de remise de médailles au Kremlin, présentant ces bombardements comme une réplique à l'explosion ayant endommagé le pont de Crimée construit par la Russie et à d'autres attaques imputées à Kiev. 

La pression internationale a fait reculer la Russie sur le recours à l'arme nucléaire, affirme le chancelier allemand. La menace de l'arme nucléaire s'est éloignée. C'est le constat dressé par le chancelier allemand, Olaf Scholz, dans une interview. "Une chose a changé pour le moment : la Russie a cessé de menacer d'utiliser des armes nucléaires", a-t-il affirmé dans un entretien au groupe de médias allemands Funke Mediengruppe et à Ouest-France. La communauté internationale, y compris la Chine, "a tracé une ligne rouge" à la Russie, a assuré le chancelier.

Le CICR a eu un accès récent à des prisonniers. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé jeudi avoir eu accès récemment à des prisonniers de guerre ukrainiens et russes. Des visites qui étaient jusque-là extrêmement limitées et sporadiques. "La semaine dernière, le CICR a effectué une visite de deux jours auprès de prisonniers de guerre ukrainiens. Une autre visite a lieu cette semaine", écrit le CICR dans un communiqué. Des visites ont également été effectuées auprès de prisonniers de guerre russes, précise l'ONG. D'autres sont prévues d'ici la fin du mois. 

Vladimir Poutine relativise le recours à l'arme nucléaire. "Nous ne sommes pas devenus fous, nous savons ce que sont les armes nucléaires", a déclaré le président russe mercredi, s'exprimant en visioconférence devant son Conseil des droits de l'homme, une organisation entièrement soumise au Kremlin. Après plusieurs menaces d'y recourir ayant émané de responsables russes ces derniers mois, il a souligné que ces armes étaient "un moyen de défense", qu'elles étaient destinées à une "frappe en représailles". Autrement dit, "si on nous frappe, on frappe en réponse", a martelé le chef de l'Etat russe.