Crise en Ukraine : un conflit avec la Russie "n'est pas inéluctable", affirme le ministre de la Défense américain

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Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin s'exprime lors d'une conférence de presse depuis le Pentagone, à Arlington, le 28 janvier 2022. (ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Selon le chef du Pentagone, il n'y a "aucune raison" que cette situation dégénère nécessairement en un conflit. Ce direct est terminé.

Ce qu'il faut savoir

Un conflit entre l'Ukraine et la Russie "n'est pas inéluctable", a affirmé vendredi 28 janvier le ministre de la Défense américain, Lloyd Austin. "Il reste du temps et du champ pour la diplomatie", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse. Plus de 100 000 soldats russes sont déployés à la frontière ukrainienne depuis fin 2021, signe pour Washington qu'une invasion pourrait être imminente. Mais le chef du Pentagone a souligné qu'il n'y avait "aucune raison" que cette situation dégénère nécessairement en un conflit. Ce direct est terminé, retrouvez plus d'informations demain sur franceinfo.

Emmanuel Macron s'est entretenu avec Vladimir Poutine. L'entretien téléphonique d'une heure leur a "permis de s'entendre sur la nécessité d'une désescalade", a ensuite affirmé l'Elysée. "Le président Poutine n'a exprimé aucune intention offensive", assure la présidence de la République. Selon le compte-rendu de cette conversation par le Kremlin, le président russe s'est tout de même plaint du rejet de ses exigences par les Etats-Unis et l'Otan. Ils "n'ont pas tenu compte des inquiétudes fondamentales de la Russie", a-t-il fait valoir.

 De l'eau dans le gaz. Washington a assuré jeudi que le gazoduc Nord Stream 2, reliant la Russie à l'Allemagne, ne serait pas mis en service en cas d'invasion russe de l'Ukraine. Vendredi, les Etats-Unis et l'Union européenne ont affirmé travailler à la fourniture de "volumes additionnels de gaz naturel" pour l'Europe si ce scénario se réalisait.

 L'ONU entre dans la danse. Les Etats-Unis ont saisi le Conseil de sécurité de l'ONU jeudi, réclamant une réunion lundi en raison de la "menace claire" que fait peser à leurs yeux la Russie sur "la paix et la sécurité internationales".